РАЗВОЈ И СТАЊЕ КРИМИНОЛОГИЈЕ У НЕМАЧКОЈ
CRIMINOLOGY IN GERMANY: DEVELOPMENT AND CURRENT STATE OF AFFAIRS

Summary/Abstract: L'évolution de la dogmatique juridique pénale allemande n'était pas accompagnée d'une criminologie pareillement développée, mais elle donnait une impulsion à l'évolution de la criminologie à la fin du XIXe et au début du XXe siècles. L'auteur de cette impulsion fut, estime-t-on, premier lieu, Franz von Liszt, qui préconisait une „science universelle de droit pénal". Une autre contribution importante est celle fournie par Gustav Aschaffenburg qui publia, en 1903, le livre „Le crime et sa prévention'). L'activité au sujet des différents problèmes criminologique se poursuit et élargit après la Premire guerre mondiale. On étudie la délinquence juvànile, le rapport de la construction physique et du tempàrament, de la psycho- patie et de la criminalité, les explications psychoanalytiques de la criminalité pour voir, enfin, des recherches biologiques de la criminalité devenir particulièrement populaire. Dans 'la dernière décennie avant la Deuxième guerre mondiale paraissent les travaux criminologiques systématiques d'Exner, de Mezger et de Seuer, qui seront réimprimés, avec cretaines modifications, après la guere. Cependant, c'était la décennie de la crise des sciences sociales, y compris la criminologie. Dans les premières années consécutives à la guerre, les criminologiques allemands s'attachaient à ramener à une mesure raisonable les concepts génétiques, soutenus par le national-socialisme dans l'intérêt de sa politique criminelle, et à s'inclure dans l'évolution internationale générale de la politique pénale. Or, l'accalmie scientifique dans la criminologie ne cessara que vers les années 50 avec l'apparition, dans la criminologie, avec leurs travaux relativement importants, d'une série de nouveaux noms (H. von Hentig, Bader, Bauer, A.-E. Brauneck, Leferenz, Mergen, Nass et autres). Toutefois, une forte influence des conceptions biologiques se fait toujours sentir, de la doctrine constitutionnelle de Kretschmer et des explications à l'aide de la prédisposition et de l'ambiance (Anlage et Umwelt). Ce qui est significatif, c'est qu'au cours des deux dernières années ont paru quatre nouveaux ouvrages criminologiques systématiques. Ce sont „L'énigme de la criminalité" de Richard Lange, dont les conceptions s'appuient sur l'anthropologie et l'ensemble des sciences pénales; „La criminologie" de Gitnther Kaiser, d’orientation sociologique et qui explique les notions générales par des groupes d'exemples; „La criminologie I. de Hilde Kaufmann, qui initie le lecteur, par la première partie de son système planifié plus large, aux connaissances générales et aux recherches empiriques des criminologues, et „La criminologie" de Hans Goppinger qui, comme le fait aussi H. Kaufmann, place au centre de son système l'auteur de l'acte criminel. A la différence de cette évolution après la guerre dans la République Fédérale, les criminologues de la République Démocratique Allmande ne considèrent pas leur science comme prolongation de la criminologie bourgeoise, mais comme une science dont les fondements réaident dans la théorie générale marxiste-léniniste de la société, dans la théorie du passage du capitalisme au communisme, dans la criminologie marxiste pré socialiste et dans les différentes sciences sociales socialistes qui s'occupent du comportement de l'homme. A côté d'une série d'études, de monographies et de dissertations, le travail criminologique le plus important est l'oeuvre commune de Buchholz, Hartmann, Lekschas et Stiller „La Criminologie socialiste"Dans les deux Etats allemands sont en cours d'importantes recherches crimi- nologiques, mais le nombre de ces recherches semble être sensiblement supérieur dans la République Fédérale Allemande. Une polémique intéressante y est engagée sur létat actuel de la criminologie ouest-allemande. Il y a une dizaine d'années seulement, on discutait dans ce même pays si la criminologie devait subsister comme science. Il y sept ou huit ans, on discutait déjà du bien-fondé de certins principes admis. Et il y a cinq ou six ans, on demande davantage de recherches empiriques et reproche à la science allemande de ne pas exercer une plus forte in-fluence scientifique dans d'autres pays, tandis que certains auteurs considèent même ces critiques comme périmées.

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