Un erudit moldovean, adversar al Unirii Principatelor
An opponent of the Union of Principalities

Summary/Abstract: À la moitié du XIXème siècle, la volonté des Roumains pour l’Union devint, presque pour toute la société une «nécessité comme le pain quotidien». Les décisions adoptées dans le cadre du Congrès de Paris (1856), contribuèrent dans une manière décisive à l’intensification des débats politiques et publics existants dans le cadre de la société roumaine, focalisés sur la recherche des chemins et des moyens conformes aux nouvelles situations, dans la direction de la matérialisation du grand objectif national, alors réductible à l’Union des Principautés Danubiennes dans un seul État. Parallèlement à l’intensification du mouvement unioniste, il apparut et il se développa, en Moldavie, un groupement séparatiste qui rejetait l’idée d’une incorporation politico-administrative de Moldavie à Valachie. Parmi les membres les plus actifs du ce groupement séparatiste on retrouve et l’érudit autodidacte de Fălticeni, Nicolae Istrati. Il fut celui qui a élaboré l’idéologie du séparatisme. Aussi à côte des autres séparatistes il a rédigé et il a signé beaucoup de mémoires qu’ils envoyèrent aux leaders politiques européens. Ces mémoires contenaient des informations conformément auxquelles «la majorité absolue de la Moldavie est tout-à-fait opposée à la réunion des Principautés sous un Gouvernement». Pour empêcher la présence des unionistes dans le Divan ad-hoc de la Moldavie, Istrati utilisa toutes les modalités possibles; il fut l’un des principaux auteurs de la falsification électorale de l’été de l’année 1857. Malgré le fait qu’il ne réussit pas de gagner un mandat de député dans le Divan ad-hoc, en décembre 1858 il a déposé sa candidature au trône de la Moldavie. Le déroulement des événements a détruit son espoir; le 24 janvier 1859, Cuza devenait le premier Prince Régnant des Principautés Unies. Dans le nouveau contexte, conscient de l’inutilité de ses futures démarches, Istrati choisit de se retirer à son domaine de Rotopăneşti où il s’impliqua avec toute son énergie dans diverses actions culturales.

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