Din recuzita propagandei unioniste: "Rugăciunea patriotului român" şi "Pluguşorul"
From the Union propaganda: "Rugăciunea patriotului român" and "Pluguşorul"

Summary/Abstract: Dans cette étude, l’auteur fait référence à une partie mystique, d’inspiration théologique-ecclésiastique, de la propagande appurtenant aux partisans de l’Union des Principautés roumaines, pour la constitution de l’État national roumain. Cette partie a été cultivée frenétiquement par les textes de l’époque (1856-1859), par le clergé et par les laïques également, mais ces textes ont été negligés, surtout à l’époque communiste, par l’historiographie. L’analyse a été concentrée spécialement sur deux textes, Rugăciunea patriotului român (La prière du patriot roumain) et Pluguşorul, le premier de Valachie, le deuxième de Moldavie. En ce qui concerne La prière..., qui a circulé en tant que volant anonyme, on a fixé comme date de parution le mois de juillet-le début d’août 1957 (non septembre, comme on a proposé le premier éditeur, Dimitrie A. Sturdza), on a essayé de démontrer, que l’auteur de cette composition facinante ne peut être que Calinic, l’évêque titulaire (à partir de 1850) de Râmnic et de Noul Severin, canonisé par l’Église Orthodoxe Roumaine comme le Saint Calinic de Cernica. Pluguşorul, le plus connu poème épique de Nouvel An, n’est pas une production folclorique: son auteur a été un poète moldave apprecié de l’époque, george Sion. Le poème, publié en volume à Bucarest, environ novembre 1857, a été compose, comme on l’on précise dans le cadre de cette analyse, environ Noël 1856. Une copie a été envoyée par G. Sion à Alexandru Hurmuzachi, à Cernăuţi (centre de la Bukovine, annexé par l’Autriche en 1775). Peu après, le poème est entré dans le folklore, le nom de son auteur étant oublié et est resté inconnu meme aux chercheurs spécialisés dans la problématique de l’époque. Pluguşorul de G. Sion était, au moment de sa conception, un manifeste de propaganda pour l’Union: le bon Dieu était implore de soutenir les Roumains pour la realization de l’idéal national – l’État unitaire. La mystique de l’avenir heureux, les idées de fraternité et de justice sont, elles-aussi, présentes.

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