Comunitatea oraşului Târgovişte la sfârşitul secolului al XIX-lea şi începutul secolului al XX-lea: dimensiune demografică, modernizare şi solidaritat
The Community of the town Targoviste at the End of the 19th and the Beginning of the 20th Century: demographic dimension, modernization and social

Summary/Abstract: L’évolution de la population de la ville de Targoviste peut être suivie d’une manière plus précise selon les documents à partir des années 1810 et 1831. Pour les années mentionnées, ce sont les autorités russes qui ont pris l’initiative, elle ont demandé aux prêtres de dresser une statistique pour l’année 1810 et aux policiers, „un tableau statistique” plus tard, en 1831. Une analyse quantitative plus complexe est possible seulement à partir du dernier quart du XIXème siècle, c’est à dire depuis l’époque où les sources (le rapport fait par C. Şerbănescu au nom de la police locale pour l’année 1874; les recensements de 1894, 1899, 1912; le rapport présenté au roi Charles Ier par le maire en 1914) offrent des détails qui peuvent apporter des informations sur la valeur de plusieurs indicateurs géo-demographiques: l’évolution numérique de la population et sa dynamique, la structure socio-économique et, selon le sexe, la qualité de la vie, la stabilité familiale, la structure ethnique et confessionnelle. Une analyse comparative de ces valeurs avec celles connues au niveau national et l’examen des archives peut révéler des aspects plus particuliers et plus importants de la vie communautaire de la ville; par exemple, les essais de modernisation se sont concrétisés par la création du Conseil pour Hygiène et Salubrité Publique (c’est celui-ci qui fait des efforts pour créer la deuxième pharmacie de la ville, pour amener un autre docteur, pour organiser la vaccination des enfants, pour prêter assistance médicale aux femmes enceintes, pour prendre des mesures en faveur de la salubrité publique) et des unités des sapeurs pompiers, par l’élaboration du plan architectural de la ville, par la dénomination des rues et la numérotation des foyers (pour le recensement de 1912), par l’introduction de l’éclairage public. On peut trouver aussi dans les documents des traces visibles de la solidarité sociale: la mairie se charge de l’éducation et de l’adoption des enfants abandonnés; pendant l’hiver très difficile de l’année 1879 c’est toujours la mairie qui organise un bal de charité en faveur des plus pauvres de la ville.

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