AFECTAŢIUNEA – CAUZĂ DE INADMISIBILITATE A ACŢIUNII ÎN REVENDICARE A IMOBILELOR PRELUATE ÎN MOD ABUZIV DE CĂTRE REGIMUL COMUNIST?
AFFECTATION: CAUSE OF ACTION IN CLAIM INADMISSIBILITY OF THE BUILDINGS THAT WERE UNLAWFULLY SEIZED BY THE COMMUNIST REGIME?
Author(s): Ovidiu PodaruSubject(s): Law, Constitution, Jurisprudence
Published by: Studia Universitatis Babes-Bolyai
Keywords: domaine public; affectation; utilité publique; immeuble nationalisé de façon abusive; restitution en nature / en équivalent.
Summary/Abstract: L’affectation – fin de non-recevoir de la revendication des immeubles nationalisés de façon abusive par le régime communiste? L’affectation – le deuxième critère principal qui doit être rempli pour qu’un bien puisse être considéré comme appartenant au domaine public - représente une question juridique trop peu étudiée par notre droit administratif. Ses implications dans le processus d’implémentation de la Loi no. 10/2001 ont été analysées encore moins. L’affectation peut-elle empêcher la restitution à l’ancien propriétaire ou à ses héritiers d’un bien confisqué de façon abusive pendant l’ancien régime? Cette question constitue l’objet d’étude du présent article. Ainsi, dans le “droit commun” (administratif), le principe consiste à considérer que l’annulation du titre de l’État (ou de l’unité administrative territoriale) entraîne l’annulation du régime domanial (l’inaliénabilité spécifique de celui-ci n’étant pas en mesure d’empêcher la restitution du bien à l’ancien propriétaire). Cependant, d’autre part, notre système juridique a emprunté le principe français (contraire au principe allemand), selon lequel le bien lui-même est inaliénable, et pas seulement son affectation. Malgré ça, la loi spéciale établit une solution partiellement différente pour les diverses situations qui peuvent apparaître en pratique: a) dans l’hypothèse où les terrains sont soumis à des servitudes légales ou à des aménagements d’utilité publique rurale ou urbaine, l’affectation, cause de l’inaliénabilité, prévaut à la restitution en nature; autrement dit, l’affectation, qui exprime l’intérêt public, l'emportent sur le caractère abusif de la nationalisation du bien, de sorte qu’en guise de réparation il y aura restitution d’un équivalent; b) dans l’hypothèse des immeubles – bâtiments destinés à l’usage d’un service public, l’immeuble doit être restitué en nature; cependant, l’affectation subsiste – temporairement – de sorte que c’est elle et non pas le bien qui est “inaliénable” pour quelque temps. Le traitement différent s’explique par des raisons pécuniaires et de mutabilité du service public.
Journal: Studia Universitatis Babes Bolyai - Iurisprudentia
- Issue Year: 55/2010
- Issue No: 4
- Page Range: 134-149
- Page Count: 16
- Language: Romanian