PROCESUL DE ROMANIZARE ŞI DĂINUIREA ROMANITĂŢII ÎN DACIA
LE PROCESSUS DE ROMANISATION ET LA PERSISTANCE DE LA ROMANITE EN DACIE

Summary/Abstract: L'auteur presente synthetiquement les coordonnees principales du cet important et complexe chapitre de 1histoire de la Dacie et de l'ethnogenese roumaine dans les territoires nord-danubiens, phenomenes deroules pendant les IIe_VIIle siecles. Pour ce 'lui est de la romanisation, dans cette notion on inclue deux aspects fondamentaux du meme processus unitaire, a savoir: la romanisation par la colonisation et l'a8similation des autochtones daco-'getes. Sous les deux: aspects, dans le cas de la Dacie, la romanisation etait une realite. Par les documents existents aujourd'hui, on demontre que, tout comme d'autres provinces plus aneiennes, les facteurs de la romanisation etaient les memes: l'armee, l'administration, l'urbauisation, le commerce, le recrutement local, les mariages mixtes, la religion, les contacts quotidiens dans le processus du travail, les veterans, la circulation des gens et des idees, etc. En plus, les conditions locales et l'epoque plus tardive ont hâte la romanisation en Dacie. Pendant les 170 ans de gouvernement romain effectif en Dacie (106-275), on constate que partout dans les villes et les campagnes, dans le commerce, les transports et ateliers, sur les champs et dans les mines, bien sur dans l'armee, l'administration, a l'office divin, on parlait latin. La romanisation sur le territoire de l'ancienne Province n'a pas cesse avec le retrait de l'armee et de l'administration romaines au sud du Danube sous le regne de l'emp~reur Aurelien, mais a cJntinue et s'est parac:hevee jusqu'au Iva siecle y compris. Le christia'1ism~ en sa forme latine, generalise aUl!: IV"- V" siedes, a contribue ma~sivement a'~ para~heve· ment de la romanisation. an souligne egalement qu'au temp'" de Con'lta'ltin le Gran1, puis sous ]ustinien, le gouvernement romano-byzantin est revenu au sud de la Dacie, alimentant et consolidant, demographiquement aussi, la romauite nord-danubienne. Ea ce qui c.:meerne les regions ha1:>ite'~s par les Dac:es iibres, non rO'll'lJ.ises aux: II"- III" siedes, existent dclU' oplnions diametralement opp')~ees. Certains chercheurs a1:n~ttell: que, jusqu'fl. l'etablidement des Slaves vers la fin du VI" siecles, etait pos'lible uue romanisation cffective du territoire et de la population par une expansion de la romanite de Da~ie et par l'adoption du c1tristianisme en laglle latine. D'autres autellrs sOlItiennent une slavlsation g~nelale, suivie d'une rOltm(J,nisatio"l, tardives des Slaves (X"- Xle sie~les). Il ne s'alirait dane pa'> d'une Roma,nia antiqua, mais d'une Romania nou:J,. Dans ce probleme, l'al~teur a10pte la position suivame: l'expansion de la rom'luite sur les Da~es libres limitophes (1 Vd_ VI" sieeles) a continue par la ph:J,se roamaine. D,)llc, rom:J,)l,isatio'l, tardive, prolous~e ea U:l·~ ro:.'·nl't.is:J,tion precoce. Apres l'effondrement de la d6fense romano-bYlautine sur le Ba'>- Da,lube et la peu :tration des SJ.aves dans la P~:li'1.';'.lI~ bJ.lkrniqlIe, eu raiY)n de la dispr

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