A családetika aktuális kérdései
Actual Topics in Family Ethics

Summary/Abstract: Les questions actuelles d’éthique familiale. Les grandes questions actuelles d’éthique familiale sont plutôt d’ordre dogmatique, donc des questions beaucoup plus profondes, qui touche le fondement même de la famille et de la société. Une certaine conception de la vie conduit en effet à une certaine manière de vivre. Réciproquement la vie quotidienne renvoie à une conception de cette vie. Il est donc nécéssaire de parler sur l’importance du lien existant entre la vérité et l’amour, et la conception de la liberté qui en découle. Il faut retrouver en l’homme lui-même le fondement de la morale Tout homme cherche à être heureux. La fin de toute vie, le bien suprême, c’est la vie éternelle qui comblera tous les désirs de l’homme. On ne peux considérer la vie chrétienne, la vie de famille à la lumière de la vie éternelle. La recherche d’un bonheur immédiat tend à mettre l’accent sur l’aspect sensible, sur le plaisir plutôt que sur le bonheur véritable. Si la dimension subjective remplace la vérité, l’amour se ramènera à sa composante sensible. La liberté ne sera que simplement l’expression de l’arbitraire personnel soumis aux passions. Ce n’est que lorsqu’il atteint sa fin que l’homme est libre, dans le don désintéressé de lui-même. La vérité objective sur la réalité de l’amour conjugal et du mariage leur permet de tendre ensemble vers un bonheur vrai, au-delà de leurs propres limites et de leur égoïsme. La difficulté à s’engager dans la durée s’oppose directement à la fidélité requise par l’amour des conjoints et nécessitée par l’éducation des enfants. Il faut dire et redire que la fidélité est possible, dût-elle s’accompagner de moments difficiles. Toute difficulté dans le mariage est soit l’occasion d’une séparation irrémédiable, soit au contraire l’occasion d’un amour plus grand pour dépasser l’épreuve.Celui qui se marie ne perd pas sa liberté, il lie définitivement sa liberté à celle de l’autre. S’engager ne réduit pas la liberté, mais lui donne un sens. Une autre difficulté est le refus de l’ouverture à la vie. L’ouverture à la vie garantit à l’acte conjugal son objectivité parce que cet acte s’ouvre à un troisième. La vérité de l’acte conjugal réclame cette ouverture à la vie. L’homme est tout à la fois un mystère d’autonomie et de communion. Il est source libre de ses actes, il en est pleinement responsable. Mais en même temps il est appelé à vivre en communion, à l’image de la communion trinitaire. Ainsi la famille est un mystère de communion parce que le lien qui unit les époux s’ouvre à la vie et à la venue d’un troisième. L’amour ne se prouve pas par de grandes paroles, mais par la fidélité quotidienne qui seule peut vaincre les difficultés. Cela exige de reconnaître l’intention de Dieu sur l’homme, créé à l’image de Dieu. La perte des valeurs humaines du mariage et de la famille accompagne une crise plus grave du sens religieux.

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