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ПРОТИВРЕЧНОСТИ ДРУШТВЕНЕ МОЋИ
SOCIAL POWER CONTRADICTIONS

Author(s): Dragan Stanimirovic
Subject(s): Law, Constitution, Jurisprudence, Philosophy of Law
Published by: Правни факултет Универзитета у Нишу

Summary/Abstract: La puissance sociale n'est pas un nouveau thème des sciences sociale. Ce thème est de plus en plus l'objet de préoccupation de la sociologie de même, mais les réponses aux questions théoriques et pratiques de la puissance sociale sont infiniment différentes. L'auteur considère que les indécisions théoriques résultent de deux séries de raisons. La première série de raisons constituent: la complixité de la puissance sociale, sa connexion avec de nombreux phénomènes sociaux analogues (le pouvoir, l'autorité, l'influence, la tyrannie etc.), la signi¬fication multiple, l'ambivalence, le caractère polyfonctionnel, la multidimension et son inachèvement historique. Ce sont les raisons de nature théorique. La deuxième série de raisons est de nature pratique: la puissance sociale est pré¬sente dans la vie quotidienne des individus et des groupes sociaux et elle déter¬mine de manière prédestinée leur état actuel et leur avenir. Nous somme témo¬ins de la concentration de la puissance sociale inconnue jusqu'à présent, sur¬tout dans les sociétés contemporaines très développées. Ces sociétés développent des moyens complexes et puissants de la puissance sociale, du type d'appareils scientifico-techniques considérables, de compagnies multinationales et de com¬plexes militaires industriels. Il est devenu possible de modifier au cours d'une nuit les conditions de l'existence de grandes fractions de la société et même des régions continentales tout entières. La possibilité de l'emploi de la puissance sociale concentrée est devenue non-controlée et dangereuse. D'une part, les pos¬sibilités sont amplifiées de la libération de la société et, d'autre part les possibi¬lités inattendues de l'assujetissement des sociétés tout entières, du contrôle effi¬cace et presque complet du comportement coercitif et des opinions des hommes.Ces raisons ont facilité non seulement le développement de la pensée théorique relative à la puisance sociale, mais aussi sa mystification et la réali-sation d'une série d'erreurs politiques, idéologiques et même scientifiques.Une telle situation a provoqué la critique humaniste violente non seulement dans la sociologie marxiste, mais aussi dans la sociologie non-marxiste. Sur cette base il est devenu possible et indispensable de former des approches théo¬riques générales à la puissance sociale. Quoiqu'il soit impossible de formuler une définition unique de la puissance sociale qui comprendrait toute la com¬plexité (la réalité et la dialectique) de ce phénomène social, surtout eu égard aux différences importantes dans les orientations théoriques de la conception de la puissance sociale et de tous les dangers auxquels on s'expose en les rédui¬sant à quelques prises de position élémentaires, il est quand même possible de déduire une définition synthétique de la puissance sociale en tant que réparti¬tion essentiellement inégale des influences et des moyens d'influence sur les processus sociaux, ou en tant que possibilité plus ou moins structurée (institu¬tionnalisée) de la réalisation de sa volonté en dépit de la résistance.La théorie marxiste de la puissance sociale a deux foctions dans son fon-dement. La première est théorico-cognitive et elle se rapporte à la conception de la nature de la puissance sociale, sa dialectique et ses formes et à la criti¬que des théories existantes. La deuxième est active et elle se rapporte à l'acti¬vité pratico-critique révolutionaire, c'est-à-dire a la critique théoriiiue et la tran-sformation pratique de la puissance sociale. Ces fonctions découlent du fait réel que la vie sociale est dans le fond pratique et que la théorie est la compréhension de cette pratique.La nature de la puissance sociale la théorie marxiste découvre dans la pra¬tique sociale. La puissance sociale est le résultat et la source de l'activité prati¬que de l'homme, de la vie pratique de l'homme. Vu que la vie pratique de l'ho¬mme est la production de l'homme de sa vie, de son essence humaine, en consé¬quence la puissance de l'homme est en premier lieu sa puissance productive. Etant donné que l'homme n'existe pas seul dans le monde, mais dans la société et par la société, sa puissance est toujours la puissance sociale. Tout d'abord sa puissance personnelle est supposée dans la puissance sociale et, en second lieu, la puissance personnelle de l'homme est l'homme est l'hypothèse de sa puissance sociale. L'aspect historique de la puissance sociale, en fonction des changements dans l'activité vitale pratique, s'est manifesté une fois comme puis¬sance personnelle de l'homme, et une autre fois comme puissance aliénée de l'homme. La voie de l'aliénation des forces essentielles de l'homme Marx expli¬que par la division du travail qui sépare les intérêts individuels et collectifs en contradictoires. L'activité arbitraire de l'oeuvre propre de l'homme transforme en lui la puissance opposée étrangère, et ses propres forces en forces aliénées en lui, qui l'assujettissent.La voie de l'abolition de l'aliénation de la puissance de l'homme et de la puissance sociale, la restitution à l'homme et à la société de ses forces essenti¬elles, constituent la voie inverse à la voie de l'aliénation. La théorie marxiste examine ces deux voies possibles dans les cadres historiques réels de l'existence humaine. L'aliénation de la puissance sociale se développe dans la société de classe, qui se base sur l'aliénation de l'homme de son travail, de l'autre homme et de la société. C'est pourquoi cette puissance sociale est essentiellement li¬mitée et polirisée d'une part en tant que pouvoir (en premier lieu économique, politique et idéologique) en tant que puissance monopolisée, et d'autre part en tant qu'impuissance ou en tant que puissance expropriée de l'homme et puis¬sance qui lui est opposée. L'abolition de la puissance sociale aliénée est pos¬sible par la révolution sociale qui abolit le système de classe (le gouvernement de classe) et libère l'homme et la société en créant la société dans lauelle la liberté de l'individu est la condition de la liberté pour tous. Cette puissance so¬ciale réelle est révolutionnaire ainsi que la pratique d'où elle découle et par sa nature elle est non-antagoniste et ouverte au développement. La puissance soci¬ale non-antagoniste non seulement n'est pas limitée et fractionnée en puissance personnelle et puissance sociale, mais le développement de la puissance person¬nelle (en tant que liberté personnelle) est l'hypothèse du développement de la puissance sociale (en tant que liberté personnelle) dans les conditions du déve¬loppement constant de l'une et de l'autre catégorie de la puissance de l'homme.

  • Issue Year: XVI/1976
  • Issue No: 16
  • Page Range: 301-323
  • Page Count: 24
  • Language: Serbian
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