Metafizika - igra svijeta - povijesno mišljenje (Uz djelo Kostasa Axelosa)
Metaphysics- Game of the World - Historical Thought (On the work of Kostas Axelos)
Author(s): Vanja SutlićSubject(s): Politics / Political Sciences, Metaphysics, Existentialism, Marxism
Published by: Fakultet političkih znanosti u Zagrebu
Keywords: Metaphysics; Game of the World; Historical Thought; Kostas Axelos;
Summary/Abstract: Axelos essaie de dépasser la métaphysique, Mais parler de l'abolition de »l’être«, du »fondement«, etc. du dépassement de l'home existant jusqu’à présent des schémas de la penése concernant le vrai, le bien et le beau. Logos, la nature et l'homme; parler du surpassement des contradiction entre l’homme et le monde, la pensée et le monde, le langage, la poésie etc., et le monde, la vérité et la réalité, les institutions et les actions à l’intérieur de l’histoire mondiale panétaire — tout cela ne signifiie pas encore dépa¬sser vraiment pensée métaphysique. Au contraire cela signifie légitimer la fin de la métaphysique et de l’histoire d’un monde, dont l’idée est la métaphysique même. La fin en tant que l'achèvement, culmination et complètement, trouble l'ordre traditionnel, mais ce désordre c’est justement sa »réajisation«. Le retour à l’essence de cet ordre troublé, de l’ordre et de la stabilité dans le trouble, ne peut être le jeu du monde de la métaphysique, du monde métaphysique, mais la mise en question de ce même jeu dans son individuation mundaine et métaphysique. Les conjoctions de n'importe qui avec n’importe quoi, bloquent justement la pensée de l’essence du jeu. Malgré toutes les réserves qu’il ait faites le jeu en tant qu’ultime est le jeu métaphysique, le jeu de la métaphysique; comme il le dit: le tournoiement et le retournement de »l’ère planétaire« en elle-même. Car, Axelos n’a même pas essayé de penser en partant du »planétaire« vers la source de sa épo- calité; au contraite, sa dialectique de deux-terms constitutifs l’opposition totale et de le contradiction de n’importe qui n’importe quoi maintient le cours, ensevelissant la source. Dans son essence, elle n’est rien d’autre que l’anciene opposition et la contradiction entre la forme et le contenu, le »monde« et les »grandes puissances«, les »forces fondamentales«, l’essence et le phénomène (»jeu« et »jeux«), entre la partie et la totalité, l’extérieur et l’intérieur, la fondement et le fondé, la cause et la conséquence, entre la force et la manifestation, l’au-dela et l’en-deça, la réflexion en soi même et la réflexion en autrui, la puissance et l’acte, l'essence et l’existence, letre et le devenir, l’être et la pensée; entre l’être et le devoir, l’être le l'apparence etc. c’est seulement dans une telle opposition et un tel chassé-croisé que le jeu reste le jeu, c’est-à-dire lui-même, et ainsi la question de l’essence du jeu ne se pose pas. Cette pensée-action pensée-langage, pensée- poésie dans laquelle l’un devient l’autre, le second le premier, de sorte que les deux se détruisent et de nouveau se rétablissent, la métaphysique se re-toume, et c’est justement dans ce re-toumement qu’elle reste en vigueur. La pensée d’Axelos correspond vraiment à l’epoque du déplacement perpé¬tuel, du changement, du dépassement, du surpassement, de l’abolition et du rétablissement de la totalisation et de la fragmentation. Elle est proche de la pensée nietzschéenne tout en la formalisant, en évitant les conséquences, en répétant jusqu’à la monotonie dans le jeu d’une note unique: le trouble général, et par conséquent le renoncement à un sens même provi-soire, la consolidation dans le nonsens. A travers Nietzsche, sans en avoir la profondeur, Axelos comprend Héraclite bien qu’un abime les sépare, malgré le penchant Nietzschéen de voir dans Héraclite un penseur congénère, métaphysiquement justifié, car la fin en quelque manière revient au commencement, en s'éloignant de lui. A travers Fink, mais sans avoir l’acribie et la discipline phénoménologique de ses formulations prudentes, il comprend (ou il ne comprend pas) Heidegger, ni son rapport avec Nietzsche et Heraclite. Axelos est postmétaphysicien, et comme tel, appartient a la pensée métaphysique, ne l’avoir martrisée qu’en apparence. Pour que »l’ère planétaire«, l’époque de la technique dans son essence soit vraiment pensée et acceptée par la pensée, il faudrait comprendre Nietschc d’une maniéré plus adéquate et avant tout, Hegel et Marx qui, en dépassant l’abstraction de la réflexion rationnelle à laquelle appartient la dialectique de deux termes constitutifs d’Axelos, par la dialectique articulée spéculativement (de trois termes constitutifs), pensant la totalité de ce monde, chacun à sa manière: l’un, philosophe du travail, la pensée sous la forme d'une notion concrète c’est-à-dire absolue, l'autra, réalisateur de la philosophie, à travers la pratique du travail à laquelle corespond la pensée-devenir de la technologie totale (scientifique). Au lieu de la pensée de l’époque, Axelos — et c’est son acte métaphysique — donne une revue monotone du »mouvement planétaire«. Une chose est évidente dans son oeuvre: les proportions du devenir de l'époque. Axelos dira-t-il, en principe, dans son livre annoncé »Le jeu du monde — Les fragments de la totalité« un peu plus que dans »Vers la pensée planétaire« et dans »Einführung in das künftige Denken« — nous en doutons. Partant de sa thèse fondamentale il ne peut qu’élargir et approfondir la desription de la pensée planétaire ou, pour ainsi dire, la perfectionner »techniquement«. Mais à cause de la voie choisie (la méthode choisie) il ne pourra pas mettre en question l’essence du jeu.
Journal: Politička Misao
- Issue Year: VI/1969
- Issue No: 03
- Page Range: 311-331
- Page Count: 21
- Language: Croatian