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Aspecte ale genezei târgurilor şi oraşelor medievale din Transilvania
Aspects of the Genesis of Medieval Market-Towns and Towns from Transylvania

Author(s): Mircea Rusu
Subject(s): History
Published by: Editura Academiei Române
Keywords: Transylvanian towns; town's genesis; medieval towns; market-towns

Summary/Abstract: Sur le territoire de la Dace romaine, ce qui revient à dire sur celui de la Transylvanie aussi, il y eut une vie citadine bien organisée. Après l'an 275 quand les autorités el l'armée romaine se retirèrent au sud du Danube, la vie citadine se désagrégait graduellement, surtout qu'un pouvoir central autochtone qui mît un terme à ce processus manquait. Ce n'esl qu'au IX-ème siècle que l'organisation de certaines formations politiques fut possible, lesquelles devinrent des États féodaux débutants, et les cités où l'eurs dirigeants établirent leur siège se développèrent petit à petit de sorte gu'aux X–Xl-ème siècles elles étaient appelées – les sources écrites en témoignent - soit castrum, soit urbs ou civitas. Corroborant les informations écrites avec les résultats des recherches archéologiques, l'auteur considère que sur le territoire de la Transylvanie existaient au XI-XIII-ème siècles 11 villes (urbs-civitas), 13 bourgs (forum) et 49 places-fortes (castrum) dont 37 attestées par les documents et 12 recherchées par des fouilles archéologiques (voir fig. 1). Pour mettre en évidence le processus évolutif qu'ont subi certaines cités transylvaines avant de devenir des villes, l'auteur en présente quelques exemples: Alba Iulia, Cluj, Thrda, Dabâca, Biharia, Oradea, Cenad. Pour chaque localité prise à part, sont analysées les informations écrites fournies par les chroniques et les documents aussi bien que les vestiges archeologiques prouvant, en dehors d'une continuité de peuplement presque ininterrompue, le rôle économique, militaire et politique important qu'ont joué ces centres. Certains d'entre eux, grâce à leur position géographique ou à la richesse de la zone où ils se trouvaient implantés ou à leur importance militaire, connurent une ascension constante devenant des villes florissantes (Alba Iulia, Cluj, Turda, Oradea). D'autres en échange, suite aux destructions provoquées par les Tatares et les Cumans (Dăbâca, Biharia, Cenad) déchurent graduellement, ne gardant plus que leur rôle de centres ecclésiastiques. La prospérité et le développement de ces centres était aussi fonction de l'étendue des territoires qu'ils administraient ou défendaient. Après la conquête de Constantinople par les croisés (1204), l'influence byzantine à la cour des rois arpadiens s'affaiblit brusquement en même temps que l'influence occidentale s'accrut vertigineusement, notamment celle de la papauté. En vue de contrecarrer le nombre prépondérant des orthodoxes "schismatiques" (Roumains, Slovaques, Rutènes, Pécéneguès), sur le conseil et avec l'aide de la papauté, on fit venir des groupes compacts de colons, prioritairement d'origine allemande; les chevaliers teutones, les Flandriens, les Saxons, ou des spécialistes dans l'exploitation des salines et des mines d'or, d'argent, de cuivre, de fer etc. ou bien des artisans se connaissant à divers autres métiers.

  • Issue Year: II/1994
  • Issue No: 1
  • Page Range: 23-42
  • Page Count: 20
  • Language: Romanian
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