L’exil, un concept non fixé et toujours en partance
The Exile, a dynamic and outbound concept

Summary/Abstract: Dans l’Antiquité, l’exil était considéré comme le pire des maux! Et cela est vrai, si l’on considère à juste titre que le sol natal constitue la référence suprême. Pourtant, la notion d’exil prend aussi beaucoup d’autres sens en dehors du strict sol d’un pays. Parce que chaque être, au-delà d’un pays, est un monde, et que le cerveau, cet endroit le plus sacré du monde, crée ses propres voyages, ses propres sorties de soi, ces différents états de conscience qui sont exils et retours. // Since antiquity the exile was considered the worst of states. And that is true since we take the place of birth as a supreme reference. However, the concept of exile assumes many other meanings besides leaving the place of birth. Each being is a world in itself and the brain, this most sacred realm of the world, creates its own voyages, its own detachment, as different states of consciousness resulting from exiles and returns.

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