Aspecte ale moştenirii culturale chirilo-metodiene în ţările cehe (ultima treime a secolului al IX-lea – secolul al XIV-lea)
Aspects of the Cyrilo-Methodian cultural heritage in the Czech lands (last third of the 9th-14th century)
Author(s): Tiberiu PleterSubject(s): Christian Theology and Religion, Museology & Heritage Studies, Historical Linguistics, 6th to 12th Centuries, 13th to 14th Centuries, Philology
Published by: Editura Universităţii din Bucureşti
Keywords: Cyrilo-Methodian cultural heritage; Czech lands; 9th-14th century;
Summary/Abstract: Dans cet article on met en évidence quelques moments importants de la continuité dans l’espace géographique et spirituel tchèque (bohème) de la tradition cyrillo-méthodienne dans la Principauté de Grande-Moravie, disparue de la scène d’histoire en 906. Un événement majeur a eu lieu vers l’année 879, quand à la cour morave de Svatopluk l’archevêque Méthode a officié le baptême de Bořivoj – le premier monarque mentionné dans l’histoire de la Principauté Tchèque. De retour au pays accompagné par un groupe de disciples de Méthode, Bořivoj a promu une politique de conversion au christianisme parmi ses sujets, a fait construire des églises, a organisé l’activité ecclésiastique d’après le modèle morave et a introduit dans l’église le vieux slave. Son œuvre a été continuée par ses successeurs, dont le plus marquant a été son petit-fils Václav, sanctifié peu après sa mort en martyre. Dans la première moitié du X-ème siècle sa figure a été éternisée dans une légende en vieux slave, dont le protographe glagolitique non-conservé, dû à un intellectuel anonyme, a circulé en Russie et en Croatie. Bien que l’utilisation du vieux slave fût sensiblement diminuée, le service divin dans cette langue continua à être pratiqué dans quelques centres isolés du pays. Un témoignage en ce sens constituent l’hymne religieux Seigneur, aie pitié de nous, datant de la fin du X-ème siècle et Les feuilles glagolitiques de Prague du XI-ème, marquées par les bohémismes qu’elles contiennent. Une recrudescence de la culture vieux slave s’est produite en 1032, quand l’abbé tchèque Procope a fondé à Sázava un monastère, dont les moines copiaient des textes et officiaient la liturgie en vieux slave. En 1347, à l’ordre du roi des Pays Tchèques Charles IV a été fondé à Prague le monastère « Aux slaves » (plus tard redénommé Emaüs), où le roi a installé un nombre de moines croates qu’il a amenés de Dalmatie, qui ont conservé dans leurs textes l’alphabet glagolitiques.
Journal: Romanoslavica
- Issue Year: XLIV/2009
- Issue No: 1
- Page Range: 249-257
- Page Count: 9
- Language: Romanian