"The implicit seen" in the Hesychast Romanian Tradition from origins to the eighteenth century Cover Image

„Implicitul trăit ” al tradiţiei isihaste la români: de la origini până în secolul XVIII
"The implicit seen" in the Hesychast Romanian Tradition from origins to the eighteenth century

Author(s): Ignatie (Ilie) Bishop of Husi Diocese Trif
Subject(s): Christian Theology and Religion
Published by: Facultatea de Teologie Ortodoxă Alba Iulia
Keywords: hesyhasm; Ioan Casian; Diadoh al Foticeii; Varsanufie si Ioan din Gaza; Simeon Noul Teolog; Grigorie Sinaitul; Maxim Kavsokalivitul; Grigorie Palama; Nicodim Aghioritul; Teodora de la Sihla; Neagoe Basarab

Summary/Abstract: La définition que nous avons choisie pour „le hesychasme” est la suivante: faire l’expérience de la vérité théologique, à savoir, Dieu peut être connu par Sa grâce, cela étant le fruit de la pratique de la prière sans cesse et de la contemplation de la lumière de Thabor. Après avoir expliqué les multiples sens du terme „le hesychasme”, nous avons fait une courte histoire de la tradition hesychaste byzantine et nous l’avons séparée en deux : la phase sinaïte (Diadoque de Photicé (458), Barsanuphe et Jean de Gaza (+540), Saint Jean du Climaque (+649), Saint Syméon le Nouveau Théologien (+1022), Saint Grégoire le Sinaïte (+1346) et la phase athonite: (Saint Maxime Kavsokaliveé, Saint Grégoire Palamas, Saint Nicodème Agiorite). Ensuite, nous avons eu en vue le problème de la tradition hesychaste chez les Roumains. Dans notre démarche nous avons constaté le fait que nous pouvons nous heurter à deux obstacles concernant la tradition hesychaste chez les Roumains avant XVIIe siècle: 1. la grave confusion entre l’histoire de l’hesychasme et l’histoire du monachisme roumain; 2. les sources historiques pour la détection de la présence hesychaste chez les Roumains avant XVIIIe siècle sont très pauvres. Le manque de ces sources historiques nous a déterminé de parler de la période de „l’implicite vécu” de la tradition hesychasme roumaine (le syntagme „l’implicite vécu” de l’hesychasme roumain suggère le fait qu’il y a eu des hesychastes qui menaient ce type de vie cachée aux yeux du monde. L’amour pour une vie hesychaste et de prière, pour solitude et contemplation de la lumière divine ne faisait pas l’objet d’un problème publique à la portée de tout le monde. La présence de l’hesychasme dans cette période est liée seulement à quelques déductions, corrélations des données et des documents légitimes qui attestent la possibilité d’existence de cette manière de vivre dans les Pays Roumains). Dans ce sens nous avons mis en discussion le problème des hesychastes de la pèriode d’avant XVIIIe siècle: „les ermitages villageoises”, l’ermitage hesychaste de Paroria (1325), les relations des Roumains avec „la laure roumaine” de Kutloumus, la présence des Roumains à Kelifarevo, établissement monacal créé par l’hesychaste Théodose, Saint Nicomède de Tismana – la correspondance avec l’hesychaste Euthimios, le patriarche de Tarnovo (1375-1393), Sainte Théodora de Sihla (=„forêt jeune et très touffue”), l’isihasteé qui avait la prière ardente sur ses lèvres – XVIIe siècle, et „Les Enseignements de Neagoe Basarab” – une synthèse entre hesychasme et politique.

  • Issue Year: XI/2006
  • Issue No: 1
  • Page Range: 257-282
  • Page Count: 26
  • Language: Romanian