Câteva aspecte ale controlului statului în Transilvania secolului Luminilor: şcolile româneşti
Some aspects of state control in Enlightenment Transylvania: Romanian Schools
Author(s): Iacob MârzaSubject(s): History
Published by: Editura Mega Print SRL
Keywords: Siècle des Lumières; réglementations scolaires; censure; directeurs scolairs; Iosif Martonfi; Iosif von Lerchenfeld; Gheorghe Şincai; Dimitrie Eustatievici
Summary/Abstract: L’auteur de la ci-présente étude traite des modalités par lesquelles le contrôle des autorités de la chancellerie de la Grande Principauté de la Transylvanie se manifestait sur les écoles roumaines, à partir de la générosité d’un thème de recherche tel celui des livres, des cultures et des nationalités dans la Monarchie habsbourgeoise (1626-1918). Il s’agit, en fait, d’un témoignage convaincant sur l’existence de la censure à l’époque, surtout dans le domaine de l’enseignement, tel qu’il résulte d’une certaine couche historiographique et de la législation de l’époque: Ratio educationis, Vienne, 1777; Norma regia, Sibiu, 1781, et enfin, Ratio educationis, Buda, 1806. Après avoir présenté les structures institutionnelles de la chancellerie, qui offraient le cadre légal de réalisation du contrôle de l’État dans les écoles roumaines de la Grande Principauté de la Transylvanie (Studienhofkommission und Zensur; Commissio Catholica recte Commissio Ecclesiastica seu Commissio Publico-Ecclesiastica; Commissio Litteraria), qui ont subi diverses réglementations à travers les décennies, pendant le siècle des Lumières, l’auteur insiste sur les coordonnées de l’activité des directeurs primaires – inspecteurs principaux (confessionnaux) – director regius. Le directeur primaire contrôlait l’activité des écoles dans lesquelles il y avait des élèves catholiques, réformés, orthodoxes et gréco-catholiques. En guise d’exemple, l’auteur de l’étude discute de l’activité déroulée par les inspecteurs principaux Iosif Martonfi et Iosif von Lerchenfeld, qui représentaient tous les deux les nations privilégiées. Durant les dernières décennies du XVIIIème siècle, Gheorghe Şincai et Dimitrie Eustatievici déroulent eux-aussi leur activité d’inspecteurs principaux, tout en étant pleinement conscients de la nécessité de l’effort du peuple roumain en vue de son élévation à l’état des nations privilégiées en Transylvanie, et cela à travers la culture et l’enseignement. La lignée des inspecteurs scolaires peut être complétée par Ioan Piuariu-Molnar, Radu Tempea, Petru Maior, Moise Fulea, Gheorghe Tatu, Vasile Nemeş, e.a. Le système d’organisation des directions scolaires confessionnelles en Transylvanie a été engendré par le cadre politique du réformisme autrichien, les milieux de la chancellerie accordant une importance primordiale à l’enseignement, qui est devenu ensuite «ein Politikum». Le but culturel et politique était, tel que l’historiographie du problème l’a déjà établi, la formation du citoyen idéal, loyal, éduqué par rapport à l’horizon de sa condition économique et sociale, pleinement conscient du rôle qui lui était attribué dans une société en train de devenir moderne et rationaliste.
Journal: Annales Universitatis Apulensis Series Historica
- Issue Year: 9/2005
- Issue No: 1
- Page Range: 35-39
- Page Count: 5
- Language: Romanian
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