A kiengesztelődés a második afrikai szinóduson
Reconciliation on the Second African Synod

Summary/Abstract: Ainsi donc, pour le second synode africain, l’avènement de la réconciliation est un des principaux défis pour le continent aujourd’hui. Il s’agit d’un défi colossal qui demande la collaboration de toutes les institutions et de toutes les personnes de bonne volonté : la société civile, les religions, toutes les instances panafricaines, les institutions internationales, les Eglises soeurs d’Occident, les institutions universitaires. Tous ces milieux doivent être animés d’une véritable spiritualité de réconciliation : “Car c’était Dieu qui dans le Christ se réconciliait le monde, ne tenant plus compte des fautes des hommes, et mettant en nous la parole de réconciliation. Nous sommes donc en ambassade pour le Christ” (2 Cor 5,19-20). La réconciliation englobe une manière de vivre (spiritualité) et une mission. Pour mettre en oeuvre la spiritualité de la réconciliation, de la justice et de la paix, l’Église a besoin de témoins profondément enracinés dans le Christ, nourris de sa Parole et des sacrements. Ainsi, tendus vers la sainteté, grâce à une conversion permanente et à une vie de prière intense, ils s’investiront dans l’oeuvre de réconciliation, de justice et de paix dans le monde, au besoin jusqu’au martyre, suivant l’exemple du Christ. Par leur courage dans la vérité, leur abnégation et leur joie, ils donneront un témoignage prophétique d’une conduite de vie en cohérence avec leur foi. Marie, Mère de l’Église-Famille de Dieu, qui a su accueillir la Parole de Dieu, être à l’écoute des besoins des hommes et se faire médiatrice, dans sa compassion, sera leur modèle”. Cette Parole rejette toutes les idoles de la race, de la tribu, du parti politique, de la religion, de la race, de la culture. La réconciliation est un témoignage qui doit s’inventer dans le triple rapport à la tradition africaine, à la tradition biblique et au vécu actuel. N’est-ce pas à ce témoignage que le synode invite nos institutions universitaires comme l’UPAC et l’UCAC ? Alors, peut-être pourrons faire notre cet appel des Pères synodaux.

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