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Sondažna istraživanja gradinskih naselja na području Vranjsko-preševske kotline
Probe Research of Fortified Settlements in Vranje-Preševo Valley Area

Author(s): Mirjana Vukmanović, Petar Popović
Subject(s): Archaeology, Cultural history, Architecture, Social history, Ancient World, Social development
Published by: Akademija Nauka i Umjetnosti Bosne i Hercegovine
Keywords: Illyrian fortified settlements; gradina; ancient settlements; Iron Age; pottery; ceramics; material culture;

Summary/Abstract: Dans le cadre du projet »Agglomérations fortifiées illyriennes sur le territoire de la Serbie«, dont l'initiateur est l’Académie serbe des sciences, ont été effectuées au cours des années 1977/78 les prospections et les sondages d’un certain nombre d’agglomérations fortifiées du type »gradina« dans la région de la vallée de Vranje—Preševo. Les trois localités ont présenté les données très intéressantes se rapportant aux recherches du premier âge de fer sur le territoire de la Serbie du Sud. Vranjski Priboj, localité Gradište — Le plateau a la forme allongée (cca 130 X 20 m), les traces de fortifications sont conservées, le mur de pierres sèches qui est en certains endroits conservé jusqu’à l’hauteur de 1,7 m et la largeur de 3—4 m. Dans les deux sondes faites le long du rempart du nord a été constatée la couche culturelle relativement peu profonde (0,20—0,45 m). Aucune observation stratigraphique n’était possible parce que la céramique apparaît dans toute la profondeur de la couche unique de la terre grise-foncée. Le matériel céramique est très fragmentaire et en général prédominent les tessons de vases de très mauvaise technique de production, mal cuits, de couleur foncée et rougeâtre-foncée. Sur la base de la technique de production, des rubans plastiques (avec impressions digitales ou par ongle) et de l’absence de tout autre ornement, ainsi qu’à cause de certaines formes caractéristiques (vase à deux manches, éeuelle au bord élargi), ce matériel pourrait être attribué au groupe de Medijana, c’est-à-dire il pourrait être daté au X I I Ième X IIème siècle av. n. è, mais la datation chronologique plus précise est pour l’instant impossibile (T. IV; T. VI). Buštranje près de Vranje-localité Kaljaja — Le plateau aplani, probablement nivelé, de forme ellipsoïde (100 X 60 m), forme sur le côté le plus accessible »un tumulus accessible« imposant, haut de 3—4 m. L’épaisseur de la couche culturelle varie par rapport à la position des sondes de 0,50 m à 0,70 m. Le matériel céramique, qui est relativement abondant reflète une unité culturelle et chronologique, et les observations stratigraphiques sur le terrain témoignent en faveur de cette constatation, La qualité principale de la céramique fabriquée à main libre est la technique de production moins bonne, la terre est mal épurée et mal cuite. La forme caractéristique est la vase au cou haut et à l'une ou deux manches rubanées qui surmontent le bord. Sur la base de certaines formes reconstruites, ainsi que sur la base du type et de la représentation des motifs ornanientaux (cannelure, Schnurornament) cette localité peut être mise en rapport avec les localités en Macédoine du nord comme Rađanja, Vuči Dol et Karaorman et à Kosovo-Hisar, Suva Reka. Mais, étant donné que sur la localité Kaljaja près de Buštranje on ne trouve pas les ornements faits avec un instrument ce qui est caractéristique pour les localités citées on peut conclure que la localité Kaljaja appartient à un horizon plus ancien de l’âge de fer. Etant donné que les localités Rađanja et Vuči Dol sont datées après l’année 700, c’est-à-dire au V IIème siècle av. n. è., alors la gradina près de Buštranje pourrait être chronologiquement datée à la fin du V IIIème et au début du V IIème siècle, c’st-à-dire paralèlement aux complexes Basarabi dans le Podunavlje (Bassin danubien) et Pomoravlje (région de la Morava), (T. IV; VII; VIII). Oraovica près de Preševo localité Kacipup — L’agglomération est située sur une position extremêment favorable sur un plateau de dimensions 120 X X 60 m, protégé au nord par le rocher abrupt et au sud par »le tumulus accessible« et par le fossé à son pied. La plupart des accès au plateau ont été protégés par des murs de pierres sèches qui sont aujourd'hui presque détruits. L'épaisseur de la couche culturelle varie par rapport à la position des sondes, la plus grande épaisseur a été constatée dans la partie centrale de la gradina (sonde IV) et dépasse deux mètres. Sur la base des caractéristiques typologiques du matériel et sur la base des données stratigraphiques relativement modestes, ce matériel céramique est divisé en cinq couches- -horizons (fig. 5). Dans le premier horizon on trouve, à côté des fragments de la fine céramique hellénistique de couleur grise, les fragments de la céramique autochtone fabriquée sur l'exemple de celle hellénistique. L’apparition des formes laténoides est exceptionnellement importante, elles sont typiques pour le latène tardif sur le territoire habité par les Scordisques. Nous supposons, sur la base de ces faits, que cet horizont appartient à la fin du I Ième et au début du Ier siècle av. n. è. La frontière inférieure peut être déterminées sur la base de l’absence de la céramique romaine qu’on devrait attendre vers la moitié du Ier siècle av. n. è. Les horizons I I et I I I renferment le matériel assez homogène (du point de vue de la typologie et de la chronologie), et sur la base de nombreuses trouvailles de la céramique hellénistique il peut être daté de la fin du Vème au début du I I I ème siècle av. n. è. Le horizon IV, quoique contenant plus de céramique faite à main, montre encore toujours la prédominance du matériel hellénisé. Sur la base đusfragment du scyphos ätique, provenant du Vème siècle dans .'-cette'couche,' on peut supposer que le Vème horizon suivant appartient à la phase, finale du premier: âge de fer. A cet horizon appartient le matériel provenant de la phase.,la plus ancienne de »gradina«. L’épaisseur totale de cette couche, ne dépaé'se pas 0,20 m, mais la céramique y ' est très nombreuse (plus de 3000 fragments .sur la surface de 3 X 4 m), (fig. 5). Pour cet horizon sont caractéristiques les vases de grandes dimensions avec le cou cylindrique et le bord élapgi:,,'.aplani ou peu obliqué, ensuite les écuelles aux bords profilés.à l’intérieur, les vases aux récipients sphériques à l’une ou deux anses qui surmontent le bord el les nombreux fragments de pots et d’écuelles plus profondes qui représentent les formes typiques de la céramique autochtone. Les ornements sont hétérogènes et riches en différents motifs. Les plus fréquents sont les ornements faits par l’instrument, ensuite les canellures obliques et horizontales, les incisions apparaissent plus rarement et l’ornement »cordé« est tout à fait rare. La céramique autochtone est ornée par les bandes plastiques avec l’impression digitale. Par rapport aux autres localités semblables, la céramique de Oraovica est beaucoup plus ornée et sur la base des différences existantes dans le système de l’ornamentation et sur la base des ressemblances de certaines formes céramiques on peut conclure que la localité Kacipup à Oraovica (le horizon V) peut être chronologiquement datée parallèlement ou même un peu plus tard que les localités Rađanja, Vuči Dol, Belaćevac et Hisar, ce que signifie vers la fin du V IIème et au VIème siècle av. n. è. (T. V; T. X; T. XI; T. X II—XV).

  • Issue Year: 1982
  • Issue No: 20
  • Page Range: 189-210
  • Page Count: 38
  • Language: Serbian
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