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Otišić, Vlake — Praistorijsko nalazište u vrtači I
Otišić, Vlake – Prehistoric Site in Valley I

Author(s): Ante Milošević, Blagoje Govedarica
Subject(s): Archaeology, Cultural history, Architecture, Local History / Microhistory, Social history, Ancient World
Published by: Akademija Nauka i Umjetnosti Bosne i Hercegovine
Keywords: Prehistoric site; valley near Otišić village; archaeology; ceramics; communities; remains of architecture;

Summary/Abstract: Dans cette contribution les auteurs ont présenté les résultats des recherches de sondage effectués dans la station préhistorique dans une des vallées de la région du village Otišić à Cetinska krajina. Aux environs de ce village ont été régistrées environ 100 vallées., parmi lesquelles on a fait la reconnaissance dans une dizaine, dans lesquelles on a découvert les fragments de céramique préhistorique. A l’occasion de construction de four à chaux dans la vallée I sur la position Vlake (fig. 1), on a découvert les restes de l’architecture et nombreuses trouvailles mobiles, et on a entrepris dans cette localité les recherches de sondage et de protection. On a constaté définitivement l’existence de l’agglomération sur cette localité. Il s’est montré qu’il y s’agit de résidence d’une petite communauté, probablement d’une famille, et si l’on prend en considération les trouvailles superficielles provenant des vallées voisines, on peut supposer que tout le complexe des vallées sur la position Vlake à Otišić représente une agglomération constituée de plusieurs économies familiales dans les vallées isolées. En tout cas, cette découverte représente une nouveauté, parce que les agglomérations de ce type ont été jusqu’à présent inconnues dans cette région et aussi dans les régions plus vastes. La vallée I de la position Vlake a une forme irrégulière et circulaire, avec les dimensions 15 m X 15 m, et par rapport au terrain environnant, sa profondeur moyenne est 2,5 m. La partie du nord-ouest de la vallée est détruite par les travaux de construction de four à chaux et l’autre partie est recherchée environ 38 m2 (fig. 2, 3). La plus grande épaisseur de la couche culturelle est 1,20 m2,dont la partie superficielle jusqu’à la profondeur de 0,40 m a été perturbée par le labourage (fig. 4). On n’a pas découvert les restes complexes de l’architecture. On a découvert seulement la périphérie d’une construction, dont la plus grande partie est détruite par les travaux (fig. 2). Mais, on a découvert une grande quantité de trouvailles archéologiques mobiles, qui donnent plusieurs possibilités pour la détermination culturelle et chronologique de cette station. Les formes céramiques surtout intéressantes sont les suivantes : 1. Vases aux panses shpériques, avec le fond plat ou concave et le cou cylindrique avec deux anses subcutannes (T. 1/1 ; II, III, IV/1,2, 6, 7; V /l—3, 6 , 7). 2. Vases avec les caractéristiques semblables, avec la transition douce ou plus marquée sur le col un peu tordu (T. VI/1,2, 3, 6). 3. Vases coniques avec le bord plat et plus épais vers l’intérieur. Le fond est plat ou conique (T. 1/3,4, 5; T. VII/1 —3, 5; VIII/1 ; X I/13). 4. Vases biconiques profonds avec la transition aïgue entre le conus et le col peu tordu (T. VIII/4; IX/1 —5 ; X/2,4). 5. Vases sphériques sans cou avec le bord simple ou engraissé (T. 1/2, XII/6). 5. Ecuelles (assiettes) plates avec le fond plat et épais et avec le bord bas et arrondi (T. IX/ll). Les ornements sont fréquents et très riches. Le plus souvent les parties ornées sont les parties supérieures des vases et des anses, tandis que les parties inférieures, exceptant les pieds des vases coniques, sont le plus souvent sans ornements. Ce qui prédomine, c’est la technique d’incision, les ornements faits par la roue et par l’empreinte, tandis que les ornements plastiques sont plus rares, la barbotine et la technique de fil bobiné. Les motifs les plus fréquents sont les cannelures simples ou doubles et plates, ou zig-zag (T. 11/10, 11, 13), ensuite les rangées des lignes verticales (T. I I / l— 4; VIII/3), les ornements réticulaires irréguliers (T. 11/7,9, 10; 111/1,4, 7), les gerbes des lignes zig-zag (T. 1/11), les bandes verticales et horizontales hachurées (T. 11/11,12; IV 2,7 ; V/2; VIII/2; IX/2,4), les rangées des triangles hachurés ou imprimés (T. VIII/5) etc. Parmi les autres trouvailles se distingue un pendentif de forme lunulaire (T. V/4), une hache en pierre en miniature (T. V/5) et les flèches en silex (T. IV,3,4). On trouve les mêmes analogies dans la région de Cetinska krajina et dans la région plus vaste de l’arrière-pays adriatique, ainsi que dans Ljubljansko barje. La plus grande partie des éléments caractéristiques inclue cette localité dans le cadre de la culture de Ljubljana (Ig II), c’est-à-dire de son faciès adriatique, définie par S. Dimitrijevié. Les fouilles effectuées dans cette vallée ont découvert les matériaux les plus nombreux et les plus typiques, qui rend possible pour la première fois la délimitation plus claire du faciès alpin et celui adriatique de la culture de Ljubljana. L’analyse complète de la stratigraphie et des trouvailles archéologiques mobiles a montré qu’il y s’agit d’une localité à une couche provenant de la phase finale de l’énéolithique, ce que corresponderait selon la chronologie conventionnelle à l’époque entre les années 2000 et 1900/1850 avant notre ère.

  • Issue Year: 1986
  • Issue No: 24
  • Page Range: 51-72
  • Page Count: 33
  • Language: Croatian
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