Contribuţii la imaginea străzii bucureştene. Birjarii şi şoferii (1785–1912)
Contributions to Bucharest street image. Cabmans and drivers (1785-1912)

Summary/Abstract: Dans leurs notes, les voyageurs étrangers passant par Bucarest montrent qu’ils ont été impressionnés par le contraste offert par les rues bucarestoises. D'un coté il y avait les fiacres luxueux, importés de Vienne, ou bien produits dans les ateliers locaux; de l’autre côté il y avait les conditions misérables des ruelles, ŕ l’exception de quelques rues planchéiées, la plus grande partie étaient pendant l’été en poussičre et pendant l’hiver en boue. Cette réalité fait Marc de Girardin de l’Académie française écrire qu'ŕ Bucarest «aller ŕ pied c’est du luxe». Le processus intense de modernisation spécifique pour l’histoire roumaine au XIXe sičcle détermine l’apparition dans les rues de Bucarest des nouveaux moyens de circulation. Ŕ côté de fiacres privés des charrettes pour le transport de la marchandise, en 1828 font leur apparition les fiacres de louage. Ŕ la fois vient de paraître une nouvelle catégorie socio–professionnelle: il s’agit des cochers qui s’organisent eux-męmes et commencent avoir des revendications typiques pour leur métier. L’article présente aussi des données statistiques concernant la circulation des fiacres ŕ Bucarest. En 1856 fut émis le premier Rčglement des Fiacres. Le développement de l’automobilisme (la premičre automobile ŕ Bucarest en 1889) et la fondation en 1909 de la premičre société pour les autos-taxis provoquent de nouvelles modifications dans le paysage urbain. Pareil aux cochers, les chauffeurs ont eux-męmes leurs problčmes, motif pour lequel ils s’organisent aussi dans des associations professionnelles. Les cochers et les chauffeurs, des catégories marginales, ont eu pourtant une contribution importante, peut-ętre moins saisissable au processus de formation d’un nouveau comportement urbain et aussi d’une nouvelle mentalité

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