Cruciuliţele-encolpion cu imaginea individuală a principilor martiri Boris şi Gleb şi unele probleme privind canonizarea lor
Aux XIe–XIIe siècles, de même qu’aux premières décennies du siècle suivant, la Russie kiévienne connaît un remarquable développement culturel, répercuté aussi dans le domaine des métiers liés à la réalisation des objets de culte. Parmi ces pièces une place à part revient aux petites croix pectorales en métal, autant simples, que doubles aussi, de type reliquaire. Le principal centre de production de petites croix a été la ville de Kiev, mais, au fur et à mesure de l’essor d’autres centres princiers et du morcellement de la Russie kiévienne on a commencé à les travailler en divers habitats àcaractère urbain. Parmi les objets à caractère rituel, produits durant la période prémongole dans les knésats vieux russes, ayant une iconographie distincte, ancrée dans les réalités locales, il y a aussi ceux à l’image des saints Boris et Gleb. La popularité du culte des deux saints explique la diversité des pièces de culte où l’on a figuré des images reproduisant leurs visages. Dans la présente étude nous ne nous proposons pas de nous rapporter à la totalité des portraits médiévaux des deux illustres sanctifiés, mais seulement de viser les petites croix de type encolpion ayant leur image individuelle et qui sont, d’ailleurs, paraît-il, les plus anciennes et en même temps les plus répandues.
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