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The article examines an unpublished image of St. Nickolas the New in the loft of St George Church in Arbanassi. After a short review of the cult to the five saints that bear the name of St Nicholas the New, the author limits the choice of a particular saint to two alternatives – the most popular saint in the post-Byzantine era in terms of representation frequency – St Nicholas of Vuneni (the New) and St Nicholas of Sofia (the New). The difficulty in the precise definition of the image in Arbanassi is due mainly to the varying iconography and to the practice of representing newer saints with features of known namesakes that already have a widespread cult. Nevertheless, arguments are given in support of both possible variants, which are based on the ethnic content and the livelihoods of the population in Arbanassi, as well as on the most probable origin of the icon-painters who decorated the loft of St George Church in Arbanassi. An attempt is made to examine the murals in the context of the church complex in Arbanassi by seeking stylistic and iconographic similarities, which would provide a possibility to identify the specific prerequisites for identification on the background of the development of post-Byzantine art in the Balkan context.
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Church practice before Easter Pass under the shroud of Christ has two names and two explanations in Bulgarian culture. The people call this practice Pass under the table. For the Bulgarian Orthodox Church this ritual honours the work of Jesus Christ and his death. According to the people, the custom is done for health, luck and forgiveness of sins. The reasons for difference in the explanation of the ritualized action are sought in the traditional worldview and centuries-old practices of the Bulgarian people.
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The article analyses the subject of Christian-Jewish relations in historical and theological terms. In the historical part, the following periods are briefly discussed: New Testament, patristic, medieval, modern and contemporary. In the theological part, the common elements of Judaism and Christianity are first presented. Herein: Jews and Christians identify their faith and action through the interrelations between justice and love; they base their beliefs on the common “scripture” (the “Old Testament”); they understand each other as the people of God; they profess the one God, the Creator and the Redeemer; they express their faith in worship, in which there are many similarities;Jews and Christians also live in the expectation for the common history of God with His people, whose fulfilment they expect. Distinctive elements (the divergence of the ways) are: the belief in Jesus, the Christ; the interpretation of the Scriptures; a different understanding of what God’s people are; different developed piety. In conclusion, it is said that the rediscovery of a positive relationship with Judaism facilitates a positive formation of Christian identity and memory.
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Report from the scientific symposium Mary, Mother of God, in theology and Christian art, Stadniki, May 6th, 2021
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Grégoire Zugravul (‘le Peintre’), connu toute sa vie comme Papathodor, Popovici et Frujinescu, a été l’un des peintres les plus importants de la Valachie à la fin du XVIIIe siècle et l’initiateur du courant d’occidentalisation dans l’art local. Constantin Săndulescu-Verna a découvert dans un carnet de croquis ayant appartenuau peintre que Grégoire est né près de Bucarest, dans le village de Frunzănești, au sein de la famille du prêtrepeintre Tudor, et qu’il a fait son apprentissage en 1766, à la l’âge de 16 ans, auprès d’un certain maître Jean / kirIancu. Ensemble, les deux hommes ont voyagé pendant dix ans sur le territoire de l’Empire des Habsbourg etont signé ensemble l’iconostase du monastère de Lepavina en Croatie, ainsi que celui de l’église de la Nativité de Saint-Jean-Baptiste à Székesfehérvár, en Hongrie. De retour en 1777, Grégoire a commencé une carrière prolifiqueen tant que peintre d’icônes; mais il a également peint les fresques de l’Église de l’Icône (Biserica Icoanei) àBucarest, des enluminures de manuscrits et des peintures à l’huile, y compris la vaste composition historique représentant Nicolas Mavrogheni distribuant des récompenses aux soldats qui avaient participé aux combatscontre les Autrichiens (1789), aujourd’hui dans les collections du Musée National d’Art de Roumanie, à Bucarest. Jusqu’à présent, cependant, l’identité de Maître Jean et la portée européenne de la carrière de Grégoire n’étaient pas connues en Roumanie. On considérait à tort que Jean devait être un peintre local, identifié soit au maître de l’école de peinture de l’évêché de Râmnic, soit à Ivan ‘le Russe’ (Rusul), maître de l’école de peinture du monastère de Căldărușani. Plus récemment, C. Săndulescu-Verna et M. Sabados ont supposé qu’il pouvait être d’origine balkanique, mais sans réussir à repérer son identité précise : peut-être un peintre grec ou macédo-valaque. La présente étude relie pour la première fois les recherches roumaines sur ce sujet à celles menées en Serbie(Aleksandra Kučeković), Bulgarie (Emmanuel Moutafov) et Bosnie-Herzégovine (Ljiljana Ševo). Les documents permettent d’identifier ‘kir Iancu’ avec Jovan Četirević Grabovan, aroumain d’Albanie, auteur de fresques dusanctuaire et de la nef de la cathédrale épiscopale de Roman (Moldavie). La carrière de ce dernier est jalonnéepar les étapes d’un parcours remarquable pour cette époque. Ses voyages relient littéralement l’Occident à l’Europe de l’Est, de la Croatie en Russie à travers Buda et Bucarest, et dessinent une perspective entièrementnouvelle sur les relations qui animaient le milieu culturel des peintres valaques du XVIIIe siècle. Comme Jovan, son élève Grégoire a joué également le rôle d’un ‘véhicule’ exemplaire des transferts culturels entre Occident et Orient, maillon d’un grand réseau commercial et politique développé à l’intersection des trois grands Empires: ottoman, russe et autrichien. Il a influencé de manière décisive l’évolution de l’atelier de peinture du monastèrede Cernica et s’est imposé comme une figure clé de la scène artistique locale ; il a été l’un des premiers peintresà moderniser l’art local. Par-delà les éclaircissements qu’elle apporte sur l’apprentissage de Grégoire Popovici,cette étude permet aussi d’attribuer les icônes de l’iconostase de l’Église Manea Brutaru de Bucarest au peintreJovan Četirević Grabovan, et d’identifier dix nouvelles oeuvres du peintre Grégoire, y compris les fresques del’Église de l’Icône à Bucarest. Elle transcrit sept inscriptions inédites des icônes de cette église et identifie le ssources artistiques du cahier de modèles du peintre et des icônes de l’iconostase de la chapelle dédiée à Saint Lazare au monastère de Cernica dans un exemplaire de la Bible Ectypa ayant appartenu au même Maître Jean.
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L’article explore un aspect peu étudié de la réception de l’art religieux russe par les communautés orthodoxes balkaniques du xixe siècle: l’image de la Russie et de ses peuples, que les moines collectant les aumônes (zeteia) avaient relayée, à leur retour, dans leurs monastères d’origine et/ou aux communautés environnantes. L’objectif principal des voyages entrepris par ces moines était de convertir une partie considérable de dons et bénéfices collectés en une variété d’objets ecclésiastiques précieux et/ou revêtements d’icônes. La présente étude analyse trois récits différents de deux de ces voyages, effectués dans les années 1860 et au début des années 1890 par des moines athonites. Elle explore également deux approches dans cette collecte d’aumônes (traditionnelle vs entrepreneuriale) et la manière dont le regard porté par les voyageurs en question sur la société russe, ses institutions religieuses, ses moeurs et ses habitudes, a pu en être affecté.
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Au xviiie siècle, des peintres ukrainiens et serbes formés à l’école d’art de la Laure de Kyïv-Petchersk ont inauguré le processus de changement de la peinture religieuse serbe qui, dans la région administrée par le siège métropolitain de Karlovci, est passée d’un style ‘traditionnel’ (ou ‘manière post-byzantine’) à un style plus ‘occidental’ (‘baroque’). À première vue, il pourrait sembler inhabituel que les influences occidentales décisives pour la peinture serbe du xviiie siècle ne soient pas arrivées directement de l’Occident – à savoir de Vienne, l’un des principaux centres de l’art baroque européen et capitale de l’empire dont le territoire englobait le métropolitain de Karlovci -, mais de l’espace artistique ukrainien, déjà ‘occidentalisé’ par les courants venus de la Laure de Kyïv-Petchersk. Vers le milieu du xviiie siècle, cette Laure de Kyïv-Petchersk et son Académie de théologie étaient devenus des soutiens religieux solides et fiables pour l’Orthodoxie, sous la protection politique du tsar de Russie, et promouvaient la science théologique, peut-être la plus forte de la sphère orthodoxe de l’époque. En conséquence, l’Académie de théologie de Kyïv avait commencé à occuper une place de plus en plus importante dans la topographie chrétienne de l’Europe de l’Est. Cette école accueillait des étudiants de toute l’Ukraine et de la Russie, mais aussi des Biélorusses, des Polonais, des Lituaniens et des Serbes. Au xviiie siècle, sur une période de trente ans, 28 Serbes ont reçu une éducation à l’Académie de théologie de Kyïv. De même, au milieu du xviiie siècle, des missionnaires de Kiev rejoignent la communauté de Karlovci, sur invitation des dignitaires de l’Église serbe, en apportent avec eux une aide spirituelle indispensable. L’arrivée dans la commu-nauté de Karlovci des premiers enseignants, peintres, livres et icônes en provenance de Kiev, est marquée aussi par l’arrivée de certains modèles politiques russes. Dans les rangs des intellectuels, plusieurs peintres serbes ont été formés à Kyïv, dont les principaux représentants de la première vague d’européanisation dans la peinture serbe: Dimitrije Bačević et Stefan Tenecki. Le moment décisif pour l’ouverture de la peinture serbe à la peinture kyïvienne occidentalisée s’est produit grâce à l’initiative du patriarche Arsenije iv Jovanović Šakabenta (1725-1748). En effet, en 1743, ce patriarche avait officiellement interdit, dans une lettre circulaire, le travail de tous les soi-disant peintres d’icônes inexpérimentés et non éduqués qui travaillaient à l’ancienne. C’est à cette époque qu’il avait fait appelé à sa cour l’Ukrainien Jov Vasilijevič (vers 1700-après 1760), un maître qui allait donner une nouvelle forme aux courants de l’art serbe. La lettre mentionnée du patriarche Šakabenta indique que les peintres serbes de Karlovci pouvaient apprendre le métier auprès de son peintre de cour autour duquel, semblerait-il, s’était formé la première école de peinture jamais fondée dans le milieu culturel serbe. À travers cette école, le maître Jov Vasilijevič et ses collaborateurs allaient exercer une influence décisive sur toute la génération des peintres (civiques) serbes – ainsi qu’en témoigne l’abandon de l’ancienne manière. L’in-fluence culturelle et artistique ukrainienne dans le siège métropolitain de Karlovci a perduré des années 1720 aux années 1760. Durant cette période, tous les éléments occidentaux ont, sans doute, dû être soumis à la super-vision des théologiens orthodoxes orientaux de Kyïv. Dans la seconde moitié du xviiie siècle, plus précisément à partir de la huitième décennie, les liens culturels et spirituels ukrainiens-serbes ont commencé à s’affaiblir en raison du déclin des liens politiques russes-serbes. Avec le déclin de la sphère artistique de Kyïv, les modèles artistiques et culturels en provenance directe de Vienne se sont alors renforcés. À partir de cette époque, c’est l’Académie de Vienne qui était destinée à former les peintres serbes, apportant dans leur pays des éléments occidentaux et le style de la peinture autrichienne.
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Le Musée Ethnographique de Budapest conserve une icône en mauvais état qui provient de Patakófalu (Stara Stuzhytsya), plus précisément de l’éparchie de Moukatchevo. Sur l’une des faces se trouve une repré-sentation Éléousa de la Mère de Dieu, un type iconographique qui était extrêmement populaire dans le sud de la Pologne – de même qu’en Hongrie – à partir du dernier quart du xviie siècle. Certaines icônes appartenant à ce type étaient même considérées comme étant miraculeuses. Associée à une certaine signification, la Mère de Dieu était peinte pour demander la protection contre le danger et les souffrances futures. Sur l’autre face de l’icône se trouve une scène de la Crucifixion avec des personnages demandant l’intercession, dont un homme portant le costume d’un noble et sa famille. L’inscription votive en ruthène a été transcrite sur le fond de la scène. La signature du peintre permet d’identifier Stefan Wiszeński de Sądowa Wisznia. Dans le présent arti-cle, une photographie conservée au Musée National de Lviv, ainsi que des urbaria, permettent de déchiffrer l’inscription et de comprendre les circonstances de la commande.
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Au cours de la première moitié du xviiie siècle, les réformes de l’Église Orthodoxe Serbe de Hongrie se reflètent aussi dans la peinture des églises. L’établissement de liens étroits avec le Patriarcat de Moscou et la Laure des Grottes de Kyïv-Petchersk a augmenté l’influence russo-ukrainienne dans le siège métropolitain de Karlovci. On constate un éloignement de plus en plus prononcé face à l’iconographie traditionnelle et une ac-ceptation des reformes connues dans la peinture baroque ukrainienne. Le moment décisif est représenté par l’arrivée du peintre ukrainien Jov Vasilijevič en 1742. Avec le soutien du patriarche Arsenije iv, Vasilijevič fonde une école de peinture à Sremski Karlovci. Par décision du patriarche, cette école devient obligatoire pour tous les peintres d’icônes du siège métropolitain. Un décret scelle l’entrée des nouvelles modes d’expression artis-tique dans l’art ecclésiastique. Jov Vasilijevič exécute plusieurs oeuvres importantes. Il peint les iconostases des monastères de Krušedol et Bodjani; il réalise des peintures pour le patriarche; il forme plusieurs élèves qui con-tinueront à répandre cette influence de la peinture baroque ukrainienne. L’article se propose d’étudier ce style de peinture, devenu une véritable norme dans l’art religieux du siège métropolitain de Karlovci dans les années 1740-1770.
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Cette publication examine quatre icônes, qui peuvent être comparées à la production artistique d’un atelier de peinture d’icônes conventionnellement nommé « Belz-Drohobych ». Cet atelier de la Galice ukrainienne – dont la localisation géographique demeure toutefois difficile à établir – se démarque par son style artistique particulier: un ‘laconisme’ graphique rigoureux, à la fois imagier et décoratif. Ses oeuvres les plus représentatives proviennent de la ville de Belz et de la ville de Drohobych, des villages de Hrushiv et Kulchytsi (région de Lviv). Les icônes ici étudiées proviennent, en revanche, du territoire de la région roumaine de Mara-mureș. Il s’agit des icônes de Sainte Paraskevi et de l’Archange Michel du village de Budești-Susani, de l’icône de Saint Jean-Baptiste du village de Breb, et de celle de Sainte Paraskevi (probablement du Maramureș), réalisée par un certain Maître Toma. Pour la première fois, toutes ces oeuvres sont actuellement en cours de restauration. Un bref état de l’art de la recherche les concernant précède l’analyse comparative proprement-dite. Ce qui ressort de cette analyse c’est que, sur la base de l’iconographie et de la stylistique, les quatre icônes du Maramureș s’avè-rent assez proches des icônes de « Belz-Drohobych ». Cela permet de proposer une datation des icônes de Sainte Paraskevi et de Saint Jean Prodrome dans la seconde moitié du xve siècle. En ce qui concerne l’icône de l’Archange Michel, les auteurs proposent une datation au xvie siècle. Cependant, l’icône nécessiterait une étude ultérieure après sa restauration. Enfin, l’icône de Sainte Paraskevi, réalisée par Maître Toma, semble bien s’inspirer des oeuvres de l’atelier « Belz-Drohobych », mais d’un point de vue stylistique, elle se réfère à une période ultérieure: fin du xvie siècle-début du xviie siècle.
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‘After preaching, they feasted quite lavishly every day, they chose new lovers almost every night, they spent their time without being subjected to anyone, without worries, without fatigue, without danger’. In his Super Apocalypsim, the Cistercian monk Geoffrey of Auxerre describes in this way two Waldensian lady preachers, delineating an extraordinary condition of female autonomy. The article explores the ‘textual phy-siognomy’ of Super Apocalypsim, a biblical commentary written in the second half of the 1180s, but also high-lights its historical and editorial context. The testimony of Geoffrey of Auxerre, a leading representative of ecclesiastical hierarchies, allows us to analyse lexical choices and conceptual nuclei in order to clarify the speci-fic polemics underlying this description of the subversive life of an order which is represented by the two Waldensian women and the manner in which they experience female freedom. Emphasis is given to the issue of a dangerous ‘upside-down world’ (mundus reversus et perversus); this witnesses the subversive experience of the two Waldensian women. The article also recognises possible surviving traces of a radical evangelism and the attempt to create a new world (mundus novus).
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Apocalyptic visions go beyond Christian eschatology and permeate our present imagination. Not so much with already bygone symbolism or the terror of bloody carnage, as with the vague sense of an ending, fuelled by historical conditions – the Holocaust, the nuclear crisis, or the more contemporary global threats of a viral pandemic or climate change. The 11th issue of Colloquia Humanistica is devoted to various understandings of the end, introduced by the topics of apocalypse, disaster and messianic time. The articles gathered in the volume may be read separately as examples of analysis of several end-time-directed narratives, but they also constitute a whole that may indicate the specific features of thinking about the end.
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The present article examines Józef Tischner’s idea of upbringing (wychowanie) in establishing the new awareness of solidarity among the Polish workers and people through an awakening to conscience. The present moment served as a revolutionary alternative to socialism. I look at Tischner’s critique of Marxism and the central issue surrounding base and superstructure. Then I turn to his recovery of the Polish tradition of ethical ideals, especially in the person of Maximilian Kolbe and John Paul II. The text provides a detailed analysis of the chapter on upbringing in The Spirit of Solidarity. Tischner’s notion that upbringing is a personal bond established in trust to live in hope for improvement in mind and heart is placed in the context of the solidarity as a social bond establishing an ethical community transcending the political quest for power and the need to find an enemy. The text analyzes the various counterfeit forms of education in order to deepen our awareness of the meaning of authentic upbringing. Salient points of his teaching are discussed in conclusion.
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In this paper, the concept of solidarity will be introduced as voluntary cohesion, mutual help and support not only within a loose group, but, above all, within the whole human race. Tischner wants to help contemporary man because he is aware that contemporary man has entered a period of profound crisis of his hope. The reflection on solidarity and hope in the philosophy of Tischner represents a neuralgic point which has its justification in Christian thought. Hope is the prospect of something better which, together with mutual support, removes both fear and isolation, and brings about the development of both the individual and the community. The deepest solidarity is solidarity of conscience. The community of solidarity differs from many other communities precisely because it is “for him” that is fundamental. It is only on this foundation that the community of “we” grows.
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Plecând de la o scenă reprezentând Corabia creştinătăţii atacată de duşmanii credinţei, pictată în pridvorul bisericii din cimitirul mănăstirii Hurezi (1699), articolul urmăreşte dezvoltarea temei teologice şi iconografice a Bisericii ca Navă şi cercetează sursele pentru această reprezentare din biserica amintită. În scrierile patristice şi în iconografia bizantină şi medievală occidentală, tema ia forme specific confesionale (arca Petri sau barca Petri, în mediul catolic). În secolul al XVI-lea, pe fondul conflictului confesional catolico-protestant, polemicile încep să dea naştere unor imagini satirice ale unor lupte între două vase pe mare, ilustrând alegoric înfruntările dintre cele două puncte de vedere. Exprimate plastic prin tehnica gravurii, aceste imagini sunt o creaţie a mediului protestant german. În timp ce Contrareforma continuă să folosească motivul alegoric al vasului navigând pe mare ca reprezentare a Bisericii Catolice triumfătoare, mediul protestant dezvoltă o iconografie a Bisericii ca navă asediată pe mare de diverse categorii de duşmani: biserica papală, ereziarhi, evrei şi musulmani, personaje infame ale Apocalipsei. Tipărituri cu astfel de reprezentări ajung şi în estul Europei, inclusiv în mediul Lavrei Pecherska din Kyiv, care folosea surse vizuale germane pentru atelierul său de litografie. Pictorii, gravorii şi desenatorii ucraineni din a doua jumătate a secolului al XVII-lea preiau acest motiv, îl instrumetalizează ca alegorie a Bisericii Ortodoxe asediate şi îl exportă în spaţiile învecinate, în Valahia şi Rusia. Motivul pătrunde în paralel, tot la jumătatea secolului al XVII-lea, şi în lumea grecească, pe canale catolice. Mediul grecesc al Muntelui Athos, prin Nicodim Haghioritul, îl va include ca ilustraţie a Pidalionului (culegere de canoane), la sfârşitul secolului al XVIII-lea.
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