Книги 2021 – 2022
Selected bibliography in the field of Bulgarian Studies published in the current year
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Selected bibliography in the field of Bulgarian Studies published in the current year
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Paradoxically enough, our present times combine conservation with the destruction of architectural heritage. The preservation of this heritage is closely related to the foundation of the nation state and serves to show the “national genius” embodied by the peasant. Simultaneously, the different disciplines that study the issues of architectural heritage show that there is a tendency of mutual disregard. Nevertheless, the transnational concept of the rural home in Southeast Europe (mainly Romania and former Yugoslavia) which I have studied and documented in the 1970-s, displays similar features in close geographical zones, and also in zones that are marked by the culture and history of imperial colonization: Austrian in the first case and Ottoman in the second. The perspective from the point of view of regional heritage makes possible to apply a trans-border approach in order to reveal connections of kinship between neighboring villages separated by political boundaries. In the article, the differences between certain cultural areas are explained with the support of history.
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Le musée ‘Trésors spirituels de l’Ukraine’ à Kiev comprend plus de 400 icônes allant du xve au xixe siècles. Dans cette collection, plusieurs exemplaires témoignent d’une série de traits stylistiques indiquant que leur origine pourrait se situer dans la Ruthénie des Carpates, de Pokutia ou de Maramureș. Ces icônes se caractérisent par une forme simplifiée; une palette de couleurs limitée; une composition schématique; des formes stylistiques bien connues aux siècles précédents; un fond doré gravé; et des cadres en bois particulièrement sculptés. Le présent article décrit six de ces icônes : l’icône de la Mère de Dieu sur Trône, peinte par Michail Popovich de Kolomyia, dont les oeuvres se trouvent dans les églises de Budeşti-Josani et de Budeşti-Susani ; l’Annonciation de la fin du xviie siècle, oeuvre du peintre d’icônes de Hǎrnicești à Maramureș et Bǎlan-Josani ; une icône du xviiie siècle, la Descente du Saint-Esprit, peinte dans un style similaire à celui de l’icône de Saint Nicolas de Shelestovo, près de Moukatchevo (aujourd’hui au Musée de l’Architecture et de la Vie Populaires d’Oujhorod) ; et trois icônes – Christ Pantocrator, Théotokos Hodegetria et Archange Michel – provenant du même atelier que les Trois Saints Hiérarques du Musée d’Ethnographie Régionale d’Ivano-Frankivsk.
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Au xviiie siècle, des peintres ukrainiens et serbes formés à l’école d’art de la Laure de Kyïv-Petchersk ont inauguré le processus de changement de la peinture religieuse serbe qui, dans la région administrée par le siège métropolitain de Karlovci, est passée d’un style ‘traditionnel’ (ou ‘manière post-byzantine’) à un style plus ‘occidental’ (‘baroque’). À première vue, il pourrait sembler inhabituel que les influences occidentales décisives pour la peinture serbe du xviiie siècle ne soient pas arrivées directement de l’Occident – à savoir de Vienne, l’un des principaux centres de l’art baroque européen et capitale de l’empire dont le territoire englobait le métropolitain de Karlovci -, mais de l’espace artistique ukrainien, déjà ‘occidentalisé’ par les courants venus de la Laure de Kyïv-Petchersk. Vers le milieu du xviiie siècle, cette Laure de Kyïv-Petchersk et son Académie de théologie étaient devenus des soutiens religieux solides et fiables pour l’Orthodoxie, sous la protection politique du tsar de Russie, et promouvaient la science théologique, peut-être la plus forte de la sphère orthodoxe de l’époque. En conséquence, l’Académie de théologie de Kyïv avait commencé à occuper une place de plus en plus importante dans la topographie chrétienne de l’Europe de l’Est. Cette école accueillait des étudiants de toute l’Ukraine et de la Russie, mais aussi des Biélorusses, des Polonais, des Lituaniens et des Serbes. Au xviiie siècle, sur une période de trente ans, 28 Serbes ont reçu une éducation à l’Académie de théologie de Kyïv. De même, au milieu du xviiie siècle, des missionnaires de Kiev rejoignent la communauté de Karlovci, sur invitation des dignitaires de l’Église serbe, en apportent avec eux une aide spirituelle indispensable. L’arrivée dans la commu-nauté de Karlovci des premiers enseignants, peintres, livres et icônes en provenance de Kiev, est marquée aussi par l’arrivée de certains modèles politiques russes. Dans les rangs des intellectuels, plusieurs peintres serbes ont été formés à Kyïv, dont les principaux représentants de la première vague d’européanisation dans la peinture serbe: Dimitrije Bačević et Stefan Tenecki. Le moment décisif pour l’ouverture de la peinture serbe à la peinture kyïvienne occidentalisée s’est produit grâce à l’initiative du patriarche Arsenije iv Jovanović Šakabenta (1725-1748). En effet, en 1743, ce patriarche avait officiellement interdit, dans une lettre circulaire, le travail de tous les soi-disant peintres d’icônes inexpérimentés et non éduqués qui travaillaient à l’ancienne. C’est à cette époque qu’il avait fait appelé à sa cour l’Ukrainien Jov Vasilijevič (vers 1700-après 1760), un maître qui allait donner une nouvelle forme aux courants de l’art serbe. La lettre mentionnée du patriarche Šakabenta indique que les peintres serbes de Karlovci pouvaient apprendre le métier auprès de son peintre de cour autour duquel, semblerait-il, s’était formé la première école de peinture jamais fondée dans le milieu culturel serbe. À travers cette école, le maître Jov Vasilijevič et ses collaborateurs allaient exercer une influence décisive sur toute la génération des peintres (civiques) serbes – ainsi qu’en témoigne l’abandon de l’ancienne manière. L’in-fluence culturelle et artistique ukrainienne dans le siège métropolitain de Karlovci a perduré des années 1720 aux années 1760. Durant cette période, tous les éléments occidentaux ont, sans doute, dû être soumis à la super-vision des théologiens orthodoxes orientaux de Kyïv. Dans la seconde moitié du xviiie siècle, plus précisément à partir de la huitième décennie, les liens culturels et spirituels ukrainiens-serbes ont commencé à s’affaiblir en raison du déclin des liens politiques russes-serbes. Avec le déclin de la sphère artistique de Kyïv, les modèles artistiques et culturels en provenance directe de Vienne se sont alors renforcés. À partir de cette époque, c’est l’Académie de Vienne qui était destinée à former les peintres serbes, apportant dans leur pays des éléments occidentaux et le style de la peinture autrichienne.
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Au cours de la première moitié du xviiie siècle, les réformes de l’Église Orthodoxe Serbe de Hongrie se reflètent aussi dans la peinture des églises. L’établissement de liens étroits avec le Patriarcat de Moscou et la Laure des Grottes de Kyïv-Petchersk a augmenté l’influence russo-ukrainienne dans le siège métropolitain de Karlovci. On constate un éloignement de plus en plus prononcé face à l’iconographie traditionnelle et une ac-ceptation des reformes connues dans la peinture baroque ukrainienne. Le moment décisif est représenté par l’arrivée du peintre ukrainien Jov Vasilijevič en 1742. Avec le soutien du patriarche Arsenije iv, Vasilijevič fonde une école de peinture à Sremski Karlovci. Par décision du patriarche, cette école devient obligatoire pour tous les peintres d’icônes du siège métropolitain. Un décret scelle l’entrée des nouvelles modes d’expression artis-tique dans l’art ecclésiastique. Jov Vasilijevič exécute plusieurs oeuvres importantes. Il peint les iconostases des monastères de Krušedol et Bodjani; il réalise des peintures pour le patriarche; il forme plusieurs élèves qui con-tinueront à répandre cette influence de la peinture baroque ukrainienne. L’article se propose d’étudier ce style de peinture, devenu une véritable norme dans l’art religieux du siège métropolitain de Karlovci dans les années 1740-1770.
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Cette publication examine quatre icônes, qui peuvent être comparées à la production artistique d’un atelier de peinture d’icônes conventionnellement nommé « Belz-Drohobych ». Cet atelier de la Galice ukrainienne – dont la localisation géographique demeure toutefois difficile à établir – se démarque par son style artistique particulier: un ‘laconisme’ graphique rigoureux, à la fois imagier et décoratif. Ses oeuvres les plus représentatives proviennent de la ville de Belz et de la ville de Drohobych, des villages de Hrushiv et Kulchytsi (région de Lviv). Les icônes ici étudiées proviennent, en revanche, du territoire de la région roumaine de Mara-mureș. Il s’agit des icônes de Sainte Paraskevi et de l’Archange Michel du village de Budești-Susani, de l’icône de Saint Jean-Baptiste du village de Breb, et de celle de Sainte Paraskevi (probablement du Maramureș), réalisée par un certain Maître Toma. Pour la première fois, toutes ces oeuvres sont actuellement en cours de restauration. Un bref état de l’art de la recherche les concernant précède l’analyse comparative proprement-dite. Ce qui ressort de cette analyse c’est que, sur la base de l’iconographie et de la stylistique, les quatre icônes du Maramureș s’avè-rent assez proches des icônes de « Belz-Drohobych ». Cela permet de proposer une datation des icônes de Sainte Paraskevi et de Saint Jean Prodrome dans la seconde moitié du xve siècle. En ce qui concerne l’icône de l’Archange Michel, les auteurs proposent une datation au xvie siècle. Cependant, l’icône nécessiterait une étude ultérieure après sa restauration. Enfin, l’icône de Sainte Paraskevi, réalisée par Maître Toma, semble bien s’inspirer des oeuvres de l’atelier « Belz-Drohobych », mais d’un point de vue stylistique, elle se réfère à une période ultérieure: fin du xvie siècle-début du xviie siècle.
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In response to the COVID-19 outbreak in the beginning of 2020, Chinese local governments created a software extension on existing mobile applications to monitor citizens’ movement and collect their health data. Very quickly China’s health code became a key resource for the country’s governments to track and contain COVID-19 cases using time, location, and personal interactions. China’s health code system represents an unprecedented form of “biological” governance, which demonstrates and supports the transformation empowered by digital technologies, enhancing the access to healthcare and fusing together mass surveillance and fundamental public service provision. Digital contact tracing has attracted enormous interest among academics and legislators since the outbreak of COVID-19, which resulted in several policy papers and research works, discussing issues, such as the effectiveness and accuracy of virus detection, as well concerns in regard to discrimination and data privacy. However, most of the articles refers to technologies and its implications in the West, and less to the peculiarities and problems related to the use of Chinese health code. Present research analysis the issues related to difficulties to achieve a balance between China’s “zero-COVID policy” and freedom of movement, as well those regarding multiple health code’s proliferation, health code abuses and misuses by officials who do not want to miss any cases for fear of outbreak or being fired. Since China’s health code system is still far from being centralized and uniform across the country, the mutual recognition system has resulted in considerable problems for those who find themselves in high-risk areas.
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Selected bibliography in the field of Bulgarian Studies published in the current year.
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Content of the main Bulgarian scientific journals for the current year in linguistics, literature, history, folklore, ethnography, archaeology and art studies.
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Data about scientific events in the field of the humanities in Bulgaria in the first half of 2023.
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Phenomena defined in contemporary folkloristics as postfolklore, small groups folklore, urban folklore have for long been out of the focus of Serbian folkloristics, and papers on this topic have only recently started appearing. Quite understandably, the studies are directed towards contemporary material. However, the diachronic aspect of these phenomena exists too. The testimonies of the existence of such forms of folklore in the past can be found in memoir and diary literature, as well as in the corpus of historical (not folkloristic) archives. All these past phenomena are covered here with the umbrella term “other folklore” whose function is descriptive, not theoretical. Everything that folkloristic paradigms in the past failed to see as a “real” folklore (equated with oral, rural, and traditional) – making that material invisible and hidden in the sources less used by folklorists – is classified here as “other.” “Other folklore” in this case encompasses a few kinds of folklore: folklore of small groups (criminals and prisoners, students, seminarists) and urban folklore (mostly connected to Belgrade). Political folklore could belong here too. It is often close to traditional genres in its forms, but historical and political conditions have made it unsuitable and evicted it to the out-of-sight memory of memoirs and diaries (such are, say, monarchist songs from World War II, or political jokes from the time of Communism). Political folklore sometimes coincides with other “otherness” categories, say, the parodic urban folklore from the time of the Nazi occupation of Belgrade that is an example both of political and urban creativity; humoristic and unheroic, it did not fit the folklore of resistance ideal even upon the end of the war. Such a corpus approach makes it possible to see the diachronic background of many contemporary examples and discover new sources of folklore in the less examined material. More importantly, the definitions of folklore themselves are tested by this approach (surely, along the lines of Popper’s criticism of “facts,” it is definitely not a “discovery,” but a re-evaluation of concepts before approaching the corpus). Finally, such analyses can be useful to historians too, because they reveal the hidden side of certain epochs and their mind-sets, as well as the genre conditionality of historical sources.
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The Ethnographic Collection, today a part of SASA Archives, was initiated by Stojan Novaković in order to continue Vuk Karadžić’s work on collecting folklore. The goal of the Academy was to get the material collected, systematized and published, and the task of collecting was entrusted to individuals, such as teachers and priests, who lived among the people and were literate enough to record various forms of folklore. The questionnaires they used were intended for ethnographic and anthropogeographic research, which means that there were no clear instructions for recording folk tales. In this paper, I use the term textualization (after Lauri Honko), defined here as secondary, because it refers to the representation of the written (rather than spontaneous oral) text, in order to point out different models/strategies of recording folk tales used by collectors in the last decades of the 19th and first decades of the 20th century. Depending on their position, recording of the folklore material was sometimes influenced by ethnography or dialectology, considering that the mentioned disciplines were on their rise, while the literary model appears as a regional distinction.
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The text explores the digital and documental traces of the journalist Bojan Petrov's on-air legacy, mainly left by his satirical column Fatherland Radio Review. The review was last broadcast on the Politically INcorrect show on the Horizont channel, BNR. There the review was broadcast 7 times from the creation of the programme until the death of its author, but it has a background in previous similar programmes.The analysis traces the problems of the genre definition of fun. Despite the immutable structure of the column and the original approach of the author, inexplicably different interpretations of Petrov's satire lead to its neglect and disappearance.
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The use of expert knowledge is an essential part of media communication, especially during crises. The text highlights basic concepts of expertise, knowledge and journalists' understanding of their usage in media. The text analyzes the point of view of experts towards the critical function of journalism in the recognition of expert knowledge and its dissemination. For this purpose, interviews were conducted with 7 experts who participated in interviews and television shows during various crises. The text is part of a dissertation on "Expert speaking during crises and the critical function of journalism".
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