We kindly inform you that, as long as the subject affiliation of our 300.000+ articles is in progress, you might get unsufficient or no results on your third level or second level search. In this case, please broaden your search criteria.
peoples music, state socialism, people's democracy, Bulgarian radio, soft powerThe article describes the main power concepts and practices, related to music in Bulgarian radio during the first years of socialist Bulgaria – the Fatherland front period (1944-1947), when the authorities start to take possession of state radio, under the guise of “people’s democracy”; and the totalitarian period (1948-1956) – a period of “classical Stalinism”, a time of the completed control of radio and media music by the communist power. The focus is on the so called folk music in radio, which turns out to be one of the main conduits of “soft power” in the first years of Bulgarian national socialism. Its presence in the narratives of communist power, its place in radio programs, its main figures and formats, its power uses as “music for the people” and some discourses as “correct” and “incorrect” music, according to authorities, are examined.
More...
This paper represents a continuation of previous publications: “The Musical Instruments in the Early Vernacular Translations of the Psalms. Collective Research” (Museikon, 3, 2019, p. 67-140—hereafter abbreviated as Musical Instruments 2019); “The Musical Instruments in the Early Vernacular Translations of the Psalms (2): Collective Research” (Museikon, 4, 2020, p. 257-302—hereafter ab-breviated as Musical Instruments 2020); and “The Musical Instruments in the Early Vernacular Trans-lations of the Psalms (4): Collective Research” (Museikon, 5, 2019, p. 91-107—hereafter abbreviated as Musical Instruments 2021). The current paper represents the finalisation of this group of articles.
More...
Cet article se propose d’étudier, dans leur contexte, différents accessoires ecclésiastiques russes, tels que des épitaphes, des vêtements de prêtres et des objets eucharistiques, qui se trouvent dans les églises et dans les monastères de la préfecture de Réthymnon - district passé sous le contrôle russe entre 1897 et 1909 - et qui datent de l’époque de l’Autonomie Crétoise (1898-1913). A la lumière des relations entre la Russie et les institutions socio-politiques crétoises; en tenant compte du fait que la Russie n’entretenait pas, avec cette île, des liens commerciaux aussi développés qu’avec les autres secteurs de la Grèce, l’auteure s’intéresse aux mécanismes de transfert et d’acquisition d’objets liturgiques russes, ainsi qu’à la reconstitution d’une cartographie. Aussi, les découvertes sont-elles étudiées dans le contexte des stratégies politiques - clés du soi-disant « soft power » déployé par la Russie impériale pour asseoir son pouvoir dans la région - employées afin de préserver et soutenir l’orthodoxie contre la propagande catholique et protestante.
More...
L’article explore un aspect peu étudié de la réception de l’art religieux russe par les communautés orthodoxes balkaniques du xixe siècle: l’image de la Russie et de ses peuples, que les moines collectant les aumônes (zeteia) avaient relayée, à leur retour, dans leurs monastères d’origine et/ou aux communautés environnantes. L’objectif principal des voyages entrepris par ces moines était de convertir une partie considérable de dons et bénéfices collectés en une variété d’objets ecclésiastiques précieux et/ou revêtements d’icônes. La présente étude analyse trois récits différents de deux de ces voyages, effectués dans les années 1860 et au début des années 1890 par des moines athonites. Elle explore également deux approches dans cette collecte d’aumônes (traditionnelle vs entrepreneuriale) et la manière dont le regard porté par les voyageurs en question sur la société russe, ses institutions religieuses, ses moeurs et ses habitudes, a pu en être affecté.
More...
Au xviiie siècle, des peintres ukrainiens et serbes formés à l’école d’art de la Laure de Kyïv-Petchersk ont inauguré le processus de changement de la peinture religieuse serbe qui, dans la région administrée par le siège métropolitain de Karlovci, est passée d’un style ‘traditionnel’ (ou ‘manière post-byzantine’) à un style plus ‘occidental’ (‘baroque’). À première vue, il pourrait sembler inhabituel que les influences occidentales décisives pour la peinture serbe du xviiie siècle ne soient pas arrivées directement de l’Occident – à savoir de Vienne, l’un des principaux centres de l’art baroque européen et capitale de l’empire dont le territoire englobait le métropolitain de Karlovci -, mais de l’espace artistique ukrainien, déjà ‘occidentalisé’ par les courants venus de la Laure de Kyïv-Petchersk. Vers le milieu du xviiie siècle, cette Laure de Kyïv-Petchersk et son Académie de théologie étaient devenus des soutiens religieux solides et fiables pour l’Orthodoxie, sous la protection politique du tsar de Russie, et promouvaient la science théologique, peut-être la plus forte de la sphère orthodoxe de l’époque. En conséquence, l’Académie de théologie de Kyïv avait commencé à occuper une place de plus en plus importante dans la topographie chrétienne de l’Europe de l’Est. Cette école accueillait des étudiants de toute l’Ukraine et de la Russie, mais aussi des Biélorusses, des Polonais, des Lituaniens et des Serbes. Au xviiie siècle, sur une période de trente ans, 28 Serbes ont reçu une éducation à l’Académie de théologie de Kyïv. De même, au milieu du xviiie siècle, des missionnaires de Kiev rejoignent la communauté de Karlovci, sur invitation des dignitaires de l’Église serbe, en apportent avec eux une aide spirituelle indispensable. L’arrivée dans la commu-nauté de Karlovci des premiers enseignants, peintres, livres et icônes en provenance de Kiev, est marquée aussi par l’arrivée de certains modèles politiques russes. Dans les rangs des intellectuels, plusieurs peintres serbes ont été formés à Kyïv, dont les principaux représentants de la première vague d’européanisation dans la peinture serbe: Dimitrije Bačević et Stefan Tenecki. Le moment décisif pour l’ouverture de la peinture serbe à la peinture kyïvienne occidentalisée s’est produit grâce à l’initiative du patriarche Arsenije iv Jovanović Šakabenta (1725-1748). En effet, en 1743, ce patriarche avait officiellement interdit, dans une lettre circulaire, le travail de tous les soi-disant peintres d’icônes inexpérimentés et non éduqués qui travaillaient à l’ancienne. C’est à cette époque qu’il avait fait appelé à sa cour l’Ukrainien Jov Vasilijevič (vers 1700-après 1760), un maître qui allait donner une nouvelle forme aux courants de l’art serbe. La lettre mentionnée du patriarche Šakabenta indique que les peintres serbes de Karlovci pouvaient apprendre le métier auprès de son peintre de cour autour duquel, semblerait-il, s’était formé la première école de peinture jamais fondée dans le milieu culturel serbe. À travers cette école, le maître Jov Vasilijevič et ses collaborateurs allaient exercer une influence décisive sur toute la génération des peintres (civiques) serbes – ainsi qu’en témoigne l’abandon de l’ancienne manière. L’in-fluence culturelle et artistique ukrainienne dans le siège métropolitain de Karlovci a perduré des années 1720 aux années 1760. Durant cette période, tous les éléments occidentaux ont, sans doute, dû être soumis à la super-vision des théologiens orthodoxes orientaux de Kyïv. Dans la seconde moitié du xviiie siècle, plus précisément à partir de la huitième décennie, les liens culturels et spirituels ukrainiens-serbes ont commencé à s’affaiblir en raison du déclin des liens politiques russes-serbes. Avec le déclin de la sphère artistique de Kyïv, les modèles artistiques et culturels en provenance directe de Vienne se sont alors renforcés. À partir de cette époque, c’est l’Académie de Vienne qui était destinée à former les peintres serbes, apportant dans leur pays des éléments occidentaux et le style de la peinture autrichienne.
More...
Le Musée Ethnographique de Budapest conserve une icône en mauvais état qui provient de Patakófalu (Stara Stuzhytsya), plus précisément de l’éparchie de Moukatchevo. Sur l’une des faces se trouve une repré-sentation Éléousa de la Mère de Dieu, un type iconographique qui était extrêmement populaire dans le sud de la Pologne – de même qu’en Hongrie – à partir du dernier quart du xviie siècle. Certaines icônes appartenant à ce type étaient même considérées comme étant miraculeuses. Associée à une certaine signification, la Mère de Dieu était peinte pour demander la protection contre le danger et les souffrances futures. Sur l’autre face de l’icône se trouve une scène de la Crucifixion avec des personnages demandant l’intercession, dont un homme portant le costume d’un noble et sa famille. L’inscription votive en ruthène a été transcrite sur le fond de la scène. La signature du peintre permet d’identifier Stefan Wiszeński de Sądowa Wisznia. Dans le présent arti-cle, une photographie conservée au Musée National de Lviv, ainsi que des urbaria, permettent de déchiffrer l’inscription et de comprendre les circonstances de la commande.
More...
L’article nous présente la manière dont trois histoires, avec des finalités très différentes, s’avèrent en réalité interconnectées. La première histoire est celle de saint Antoine Petchersky (xe-xie siècle), père du monachisme russe et fondateur de la Laure des Grottes de Kyïv; la deuxième concerne un monastère du Mont Athos, où ce saint aurait vécu pendant un certain temps au xie siècle; la troisième nous parle d’un objet qu’il aurait porté. La présente étude permet d’explorer la rivalité entre Grecs et Russes au Mont Athos dans la seconde moitié du xixe siècle. Elle permet également d’interroger la question des ‘faux’ objets et la pertinence culturelle de ces derniers.
More...
Au cours de la première moitié du xviiie siècle, les réformes de l’Église Orthodoxe Serbe de Hongrie se reflètent aussi dans la peinture des églises. L’établissement de liens étroits avec le Patriarcat de Moscou et la Laure des Grottes de Kyïv-Petchersk a augmenté l’influence russo-ukrainienne dans le siège métropolitain de Karlovci. On constate un éloignement de plus en plus prononcé face à l’iconographie traditionnelle et une ac-ceptation des reformes connues dans la peinture baroque ukrainienne. Le moment décisif est représenté par l’arrivée du peintre ukrainien Jov Vasilijevič en 1742. Avec le soutien du patriarche Arsenije iv, Vasilijevič fonde une école de peinture à Sremski Karlovci. Par décision du patriarche, cette école devient obligatoire pour tous les peintres d’icônes du siège métropolitain. Un décret scelle l’entrée des nouvelles modes d’expression artis-tique dans l’art ecclésiastique. Jov Vasilijevič exécute plusieurs oeuvres importantes. Il peint les iconostases des monastères de Krušedol et Bodjani; il réalise des peintures pour le patriarche; il forme plusieurs élèves qui con-tinueront à répandre cette influence de la peinture baroque ukrainienne. L’article se propose d’étudier ce style de peinture, devenu une véritable norme dans l’art religieux du siège métropolitain de Karlovci dans les années 1740-1770.
More...
Cette publication examine quatre icônes, qui peuvent être comparées à la production artistique d’un atelier de peinture d’icônes conventionnellement nommé « Belz-Drohobych ». Cet atelier de la Galice ukrainienne – dont la localisation géographique demeure toutefois difficile à établir – se démarque par son style artistique particulier: un ‘laconisme’ graphique rigoureux, à la fois imagier et décoratif. Ses oeuvres les plus représentatives proviennent de la ville de Belz et de la ville de Drohobych, des villages de Hrushiv et Kulchytsi (région de Lviv). Les icônes ici étudiées proviennent, en revanche, du territoire de la région roumaine de Mara-mureș. Il s’agit des icônes de Sainte Paraskevi et de l’Archange Michel du village de Budești-Susani, de l’icône de Saint Jean-Baptiste du village de Breb, et de celle de Sainte Paraskevi (probablement du Maramureș), réalisée par un certain Maître Toma. Pour la première fois, toutes ces oeuvres sont actuellement en cours de restauration. Un bref état de l’art de la recherche les concernant précède l’analyse comparative proprement-dite. Ce qui ressort de cette analyse c’est que, sur la base de l’iconographie et de la stylistique, les quatre icônes du Maramureș s’avè-rent assez proches des icônes de « Belz-Drohobych ». Cela permet de proposer une datation des icônes de Sainte Paraskevi et de Saint Jean Prodrome dans la seconde moitié du xve siècle. En ce qui concerne l’icône de l’Archange Michel, les auteurs proposent une datation au xvie siècle. Cependant, l’icône nécessiterait une étude ultérieure après sa restauration. Enfin, l’icône de Sainte Paraskevi, réalisée par Maître Toma, semble bien s’inspirer des oeuvres de l’atelier « Belz-Drohobych », mais d’un point de vue stylistique, elle se réfère à une période ultérieure: fin du xvie siècle-début du xviie siècle.
More...
L’article présente une série d’icônes et d’objets liturgiques provenant du trésor du monastère Rakovica à Belgrade, en Serbie. Plusieurs exemples, datant de différentes périodes, témoignent de l’influence culturelle russe sur le milieu local serbe. Le monastère possède six icônes peintes dans le Palais des Armures du Kremlin à Moscou vers la fin du xviie siècle. Ces icônes, qui comptent parmi les témoins conservés les plus anciens, nous renseignent sur les relations serbo-russes au sein de la vie religieuse de Belgrade. D’innombrables guerres ont jalonné l’existence du monastère Rakovica, ce qui explique que le trésor soit aujourd’hui relativement modeste. Il comprend, par exemple, quelques icônes russes des xixe et xxe siècles, principalement des artefacts produits en série, sans valeur artistique significative. Toutefois, les revêtements en argent de trois de ces icônes nécessitent une analyse approfondie. Aussi, le trésor comprend-il plusieurs livres liturgiques imprimés à Moscou ou dans la Laure des Grottes de Kyïv, de même que deux objets liturgiques.
More...
The paper presents the experience and the results of а long-term research of Serbian epics, primarily of singing to the accompaniment of gusle – the most common and preferred form of performing epic songs. Studying the tradition and the personalities proves to be important for the ethnomusicological and interdisciplinary understanding of this genre. The focus on this solo performative genre makes the relations with the guslars (epic singers who accompany their singing with gusle – a one-string bowed instrument), as primary collaborators in the research, especially intensive and complex. In relation to that, the implementation of 2003 Convention for the Safeguarding of the Intangible Cultural Heritage in Serbia is recognized as an opportunity as well as an ethical obligation of ethnomusicologists to achieve reciprocity in cooperation with guslars by supporting the safeguarding of epic singing to the accompaniment of gusle. This type of cooperation has brought new challenges and encouraged deeper reflections on social, i.e. socio-cultural responsibility and its impact on national ethnomusicology. Linking research results with cultural practice is one of the distinct challenges in contemporary humanities, so this paper in a broader sense is a contribution to the applied humanities.
More...
The Ethnographic Collection, today a part of SASA Archives, was initiated by Stojan Novaković in order to continue Vuk Karadžić’s work on collecting folklore. The goal of the Academy was to get the material collected, systematized and published, and the task of collecting was entrusted to individuals, such as teachers and priests, who lived among the people and were literate enough to record various forms of folklore. The questionnaires they used were intended for ethnographic and anthropogeographic research, which means that there were no clear instructions for recording folk tales. In this paper, I use the term textualization (after Lauri Honko), defined here as secondary, because it refers to the representation of the written (rather than spontaneous oral) text, in order to point out different models/strategies of recording folk tales used by collectors in the last decades of the 19th and first decades of the 20th century. Depending on their position, recording of the folklore material was sometimes influenced by ethnography or dialectology, considering that the mentioned disciplines were on their rise, while the literary model appears as a regional distinction.
More...
After a theoretical review of the studies of dreams in anthropologically oriented research, the author especially considers folkloristic studies of the dreams symbolism, as well as the dream stories as a genre. The second part of the paper is dedicated to the analysis of field narratives – the stories of prophetic dreams. The focus is on the problems of the interpretation logic, the way of fitting into the autobiographical experience, and the relationship between the individual conceptions of dreams symbolism and the traditional matrices.
More...
The text explores the digital and documental traces of the journalist Bojan Petrov's on-air legacy, mainly left by his satirical column Fatherland Radio Review. The review was last broadcast on the Politically INcorrect show on the Horizont channel, BNR. There the review was broadcast 7 times from the creation of the programme until the death of its author, but it has a background in previous similar programmes.The analysis traces the problems of the genre definition of fun. Despite the immutable structure of the column and the original approach of the author, inexplicably different interpretations of Petrov's satire lead to its neglect and disappearance.
More...
The 2003 Convention and Its Implementation in Bulgaria
More...