Aspects of the reception of Gheorghe Şincai's personality and work (until 1918) Cover Image

Aspecte ale receptării personalităţii şi a operei lui Gheorghe Şincai (până la 1918)
Aspects of the reception of Gheorghe Şincai's personality and work (until 1918)

Author(s): Grigore Ploeşteanu
Subject(s): Education, History of ideas, Social history, 19th Century, Pre-WW I & WW I (1900 -1919)
Published by: Biblioteca Județeană Mureș
Keywords: Gheorghe Şincai; personality; work; 18th century; 19th century;

Summary/Abstract: Historien et philologue, homme de l’école et vulgarisateur de connaissances scientifiques, le savant illuministe Gheorghe Şincai (1754-1816) a été une personnalité proéminente de l’Ècole Transylvaine et celui qui fraya le chemin de la science et culture roumaines, avec une remarquable contribution dans la fondation de l’idéologie nationale roumaine moderne. Gheorghe Şincai se fit remarquer au début comme instituteur et fondateur de plus de 300 écoles, auteur et traducteur de livres de classe, parmi les premiers que comprend la littérature pédagogique roumaine. Une des plus représentatives œuvres, restée d’ailleurs en manuscrit, de l’illuministe roumain, fut Învăţătură firească spre surparea superstiţiei norodului. La notoriété de Gheorghe Şincai est étroitement liée à son ouvrage Elementa linguae dacoromanae sive valachicae où il affirme la latinité de la langue roumaine, ainsi que la romanité et la continuité du peuple roumain. De l’entière oeuvre de Gheorghe Şincai, la postérité reconnaît, en premier lieu et surtout, la monumentale construction historiographique du nom de Hronica românilor şi a mai multor neamuri. Tout de même il fut collaborateur à l’élaboration du mémoire Supplex Libellus Valachorum (1791) qui présentait les raisons pour soutenir les droits politiques du peuple roumain dans celle période d’oppression. Dans le plan religieux Gheorghe Şincai se nourrissait d’ideés anticléricales et défendait les traditions de l’église roumaine orientale. Son plaidoyer sur l’harmonisation de la langue roumaine parlée avec la graphie latine a mis les fondements pour l’officialisation de l’alphabet latin au temps de Alexandru Ioan Cuza (1860). Ainsi, l’érudit transylvain est récepté par la postérité comme un précurseur de l’unité nationale. La transposition de son œuvre historiographique, linguistique et religieuse dans le plan politique allait être une conséquance naturelle et logique.

  • Issue Year: III/2004
  • Issue No: 3
  • Page Range: 146-176
  • Page Count: 31
  • Language: Romanian