File uitate din biografia unui egumen putnean
Pages oubliées de la biographie d’un higoumène de Putna

Summary/Abstract: Ce petit article fait suite à celui publié dans cette même revue quelques années auparavant (L’esprit de Putna au XVIIIe siècle. Fondations en pierre et en paroles, „Analele Putnei”, XIII, 2017, 1); l’auteur présente quelques nouvelles informations et observations concernant la vie et l’activité du hiéromoine Athanase, devenu higoumène du monastère de Putna et puis évêque de Roman. Passionné de l’histoire, il a initié, encouragé et soutenu l’élaboration de plusieurs compilations historiques, nommées chronographes ou annales („letopisețe”), dont un seul exemplaire, daté en 1724, nous est parvenu par l’intermédiaire d’une copie de 1807. Celui qui a compilé ce chronographe, le hiéromoine Savva, est l’auteur d’une préface dédiée à son patron ; il va sans dire qu’une telle préface contient des louanges, mais on y trouve aussi des informations qui touchent l’origine de cet évêque. Malheureusement, l’éditeur de ce texte (Liviu Onu, 1963), pour une raison inconnue, a éliminé – sans prévenir et sans marquer d’une certaine manière – un fragment dans lequel Savva indique l’appartenance d’Athanase à une famille noble étrangère, ainsi que sa „naturalisation” en Moldavie, où il put choisir sa carrière, en entrant dans les ordres, pour accéder, finalement, à la hiérarchie supérieure de l’Église moldave. En reproduisant ce fragment de texte en entier, l’auteur reprend aussi l’analyse d’une petite note autobiographique, écrite par l’évêque Athanase sur les feuilles d’un livre imprimé en 1682–1686. L’existence de cette note est parvenue à la connaissance publique en 1973, mais d’une manière très approximative. Depuis, toutes les pages de ce livre ayant des notes manuscrites ont disparu; heureusement, l’auteur de 1973 a laissé une meilleure transcription de la note d’Athanase dans un catalogue non édité; quoiqu’imparfaite, cette transcription apporte quelques lumières pour la biographie du personnage. Enfin, une autre note, signalée en 1986 comme appartenant au même Athanase, s’est avérée être le résultat d’une grave confusion. Pour conclure, l’auteur attire encore une fois l’attention des chercheurs de l’histoire ecclésiastique sur l’importance qu’ils doivent attacher à l’examen critique des sources.

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