Clopotele lui Ștefan cel Mare
Les cloches d’Étienne le Grand
Author(s): Ştefan S. GoroveiSubject(s): History, Local History / Microhistory, Middle Ages, 15th Century
Published by: Centrul de cercetare şi documentare ŞTEFAN CEL MARE
Keywords: Stephen the Great; directory; churches; monasteries; bells; campanology; campanary epigraphy;
Summary/Abstract: En 1958, le „Répertoire des monuments et d’objets d’art du temps d’Étienne le Grand” – élaboré pour rendre hommage à l’anniversaire de l’année précédente (quatre siècles depuis l’avènement de ce prince au trône de Moldavie) – avait enregistré 194 „objectifs” en relation (ou supposés être en relation) avec le règne d’Étienne (1457–1504): constructions ou bâtiments (églises, cités, cours princières et ponts, avec ou sans inscriptions de fondation), dalles funéraires, broderies liturgiques, „argenterie et objets en métal”), ainsi que des manuscrits (avec ou sans enluminures ou notes dédicatoires). La catégorie objets en métal a englobé les cloches, parmi lesquels seulement quatre portent des inscriptions datées et le nom du donateur: deux au monastère de Voroneț (datées en 1488), une au monastère de Putna (1490) et une au monastère de Bistrița (1494), très connue à cause des armoiries princières qu’elle porte; une cinquième, toujours à Bistrița, possède une courte inscription en latin, datée en 1490, mais sans le nom du donateur; elle a donc une provenance incertaine. Parmi ses projets de plus vieille date, l’auteur compte une tentative de compléter ce Répertoire avec les pièces qui, à l’époque, ont été omises (pour diverses raisons) et surtout avec celles identifiées ultérieurement, avec l’espoir qu’on pourra trouver des compagnons désireux de continuer cette œuvre jusqu’au milieu du XVIe siècle, afin d’y inclure les règnes des successeurs d’Étienne le Grand. Dans ce cadre, l’auteur a recueilli des témoignages concernant encore dix cloches destinées à certaines églises par ce prince ou par ses collaborateurs. C’est une petite contribution à l’étude de la campanologie roumaine et de l’épigraphie campanaire. Si on accepte que toutes les fondations religieuses de l’époque, églises ou monastères, possédaient, sans aucun doute, des cloches (souvent plusieurs cloches, de dimensions et sonorités différentes), on pourra facilement constater le pourcentage énorme des pertes, tout comme dans le cas des documents et des manuscrits.
Journal: Analele Putnei
- Issue Year: 2021
- Issue No: 1
- Page Range: 49-65
- Page Count: 17
- Language: Romanian
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