Din nou despre vechimea unor oraşe din Moldova medievală. Câteva însemnări
On the antiquity of some towns in medieval Moldova. A few notes

Summary/Abstract: Aucune des villes de la Moldavie médiévale n’a possédé un acte de naissance, une charte princière qui puisse fournir la date précise de sa fondation; l’ancienneté de ces villes est toujours rapportée à leur première mention documentaire. C’est – il va sans dire – une convention dont les fondements sont assez fragiles, vu l’énorme quantité de documents perdus, surtout pour les XIVe - XVe siècles. L’argument essentiel repose, donc, sur une source dont la survivance est due au hasard. L’auteur suggère une comparaison avec les vieilles familles, dont l’ancienneté est aussi rapportée à la première mention du patronyme – et c’est toujours un document qui a survécu par hasard; mais, assez souvent, il est possible de récupérer plusieurs décennies et de fixer les débuts généalogiques d’une famille par l’étude de certains détails particuliers (propriétés, prénoms utilisés etc.). Quant aux villes, l’historiographie officielle a accepté comme „premières attestations documentaires” les dates des actes produits par la chancellerie princière, et ces dates ont servi pour célébrer solennellement les anniversaires des villes, tandis que d’autres sources ont été évitées de manière systématique, sous des prétextes assez diverses – rejetées comme fausses, considérées confuses, déclarées non dignes de foi. Une sorte de hyper-criticisme à la Hardouin a mis au ban ces sources à l’aide desquelles on peut faire remonter de quelques décennies l’ancienneté de certaines villes, pour parvenir jusqu’à la seconde moitié du XIVe siècle, sinon à l’époque même de la fondation de l’État. Les chercheurs doivent adopter une attitude plus flexible envers ces sources „non-conventionnelles” pour les analyser en toute objectivité, au-delà de tout parti-pris.

• Details
• Contents