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De la cronologie şi diplomatică la genealogie şi istorie. Documente rău datate, fără dată şi false
From chronology and diplomatics to genealogy and history. Wrongly dated, undated and false charters

Author(s): Ştefan S. Gorovei
Subject(s): History, Middle Ages, Modern Age, 16th Century, 17th Century, 18th Century
Published by: Institutul de Istorie Nicolae Iorga
Keywords: charters; original documents; false documents; chronology; diplomatics; genealogy

Summary/Abstract: Au cours des recherches concernant l’histoire de sa famille, l’auteur s’est heurté maintes fois à des documents révélant des informations précieuses, mais dont les dates sont grièvement endommagées, suite à de mauvaises lectures, transcriptions ou impressions. Quelques particularités de la culture médiévale moldave sont à l’origine de ces erreurs à conséquences assez graves, compte tenu de la possibilité de „transférer” hommes et événements d’une décennie à l’autre ou même d’un siècle à l’autre (parfois, des „transferts” de plusieurs décennies ou d’un siècle ou deux). Il va sans dire que, pour les recherches généalogiques, de tels „transferts” sont très dangereux: ils peuvent créer de faux personnages, faciles à confondre avec leurs grands-pères, oncles, neveux ou petits-fils homonymes. Par exemple, la chancellerie de la principauté de Moldavie a utilisé pour Anno Mundi „l’ère byzantine”, qui commence avec la Création du Monde ou la Création d’Adam, le 1er septembre 5509 av. J.-C., mais en acceptant, en même temps – jusque vers le dernier quart du XVIe siècle – que l’année commence le 1er janvier. Cette curieuse utilisation a permis l’apparition de plusieurs fautes produites par diverses confusions ou par la transposition incorrecte de dates exprimées A.M. en A. D. Ce que plus est, l’emploi des lettres pour exprimer les chiffres a facilité des confusions qui ont mené elles aussi à des datations incorrectes. Enfin, le manque d’attention des scribes, des copistes et même des éditeurs est à l’origine d’un grand nombre de datations incorrectes attribuées aux documents médiévaux. Assez souvent, les scribes oubliaient d’écrire les chiffres des unités, des dizaines ou même des centaines, ou encore, oubliaient tout simplement de dater les documents (surtout aux XVIIe et XVIIIe siècles); pour les utiliser, l’historien généalogiste doit déduire leur date en fonction des personnages et des événements mentionnés.L’auteur présente huit documents dont les dates lui ont posé des problèmes de chronologie. Le premier a été édité avec le millésime A.D. 1520 (A.M. 7028), mais en réalité l’original du document est daté avec A.M. 7120, c’est-à-dire 1612 (environ un siècle plus tard). Le second document – très important pour l’investigation menée par l’auteur, vu qu’il contient la toute première mention du patronyme Gorovei – a été édité avec le millésime A.M. 7100, c’est-à-dire entre le 1er septembre 1591 et 31 août 1592; l’original de ce document est conservé et le contrôle a confirmé la date. Pourtant, la liste des témoins (le trésorier Gorovei se trouve parmi eux) ne peut pas du tout correspondre aux années 1591-1592: il faut la reporter aux années 1604-1605. Le scribe a bien oublié de compléter l’année avec les chiffres pour les dizaines et les unités… (il aurait fallu A.M. 7112, 7113 ou 7114). Au troisième document, le copiste qui a résumé le document a oublié d’inscrire le chiffre des dizaines: ainsi, il a donné A.M. 7102 (= A.D. 1594), au lieu de 7132 (= 1624).Au quatrième document analysé, c’est le millésime qui manque: il est daté seulement par le mois et le jour – le 12 avril. Mais ce document contient le rapport que deux boyards ont envoyé au prince qui leur avait ordonné de s’enquérir d’une certaine affaire. Quand même, l’ordre princier est daté du 7 mai 1625 et le prince trépassa en janvier 1626 ! C’est une bizarrerie à laquelle il faut trouver une explication.Les deux documents qui suivent (les nos 5 et 6) manquent de millésime; environ cinq ou sept décennies les séparent. Les deux documents réunis sous le no 7 doivent être attribués à l’année 1733 (A.M. 7241). Enfin, le dernier est un faux, fabriqué de toutes pièces vers le milieu du XIXe siècle par un faussaire maladroit et ignorant, afin d’attribuer au Monastère Gorovei (ancien département de Dorohoi, aujourd’hui dans le département de Botoşani) une autre origine et ancienneté.

  • Issue Year: 2017
  • Issue No: XXXV
  • Page Range: 329-371
  • Page Count: 43
  • Language: Romanian
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