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Ovaj dugovječni Gračanlija koji u lijepom zdravlju dočeka i devedesetu godinu svog života više decenija bio je pojam majstorluka i bravarskog zanata u Gračanici. Majstor Mujaga - dugo vremena bio je simbol gračaničkog zanatstva - bravarskog pogotovo. Sve što se nije moglo popraviti, osposobiti, zakrpiti, sve sto je za ostale majstore bilo nerješivo - rješavao je Mujaga.
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U jedinstvu Čovjeka i Zemlje kojom za Života hodi, opstaje Znak Njegove Svemoći. Čovjek o tome, ne mora ni misilli. Kad dođe vakat, kad bude vrijeme - samo se kaže. I sve traje oduvijek. Zauvijek. Pitanja o tome su kao vjetar i kao lišće koje nosi Njegov Svemoćni Dah.
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Ako se čovjek vec odluči da donosi i stvara zaključke ili sudove o suštin i i svjetonazoru drugog, podjednako i dosljedno mora potisnuti interese egoistične i moralne naravi, kako svoje, tako i njegove. Ne učini li taj esencijalni ustupak, tegoban je i isprazan posao moralisati, uznositi ili razudivati i unižavati plodove mislenih radnji i njihovog konačnog izražaja, pogotovo nekog predanog potrebi definiranja linije vodilje životnih određenja i vjerovanja.
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Иво Андрић је о Његошу писао десет пута, увијек мислећи и на Горски вијенац. Његош је основни Андрићев традицијски стуб; његов изабрани духовни отац, вјечно присутан у Андрићевом свијету, од раног дјетињства до краја живота. Два Андрићева есеја – Разговор са Гојом и Његош као трагични јунак косовске мисли – најбољи су есеји и овога писца, и српске књижевности до данас.
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The centered nature of the Twin Towers within the post-9/11 phenomenon deserves an analysis due to its now iconic status in the history of the early 21st century. A view through the lens of Derridean deconstruction reveals a semiotic framework which questions this grounding locus of an entire order in the Western world and from which agents of cultural hegemony irradiate.
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Vladimir Pavlović (Trebižat 1935. – 1996.), suvremeni hrvatski pjesnik iz Hercegovine, koji je pisao pjesme, eseje, putopise, pripovjednu prozu i dramske tekstove te publicističke radove živio je i djelovao daleko od većih kulturnih središta. Nisu ga mimoišla suvremena umjetnička stremljenja, kulturna događanja i nije bio pasivan promatrač društvenih zbivanja.
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The cultural value and natural beauty of Rimetea establishes the town as an outstanding place among the settlements of Transylvania. Surrounded by high rocky peaks, the village is located in one of the narrow valleys that are parallel with the course of the Arieº river. The development of iron mining and manufacture determined the history of the valley between the late 14th century and the late 19th century. The settlement was considerably rebuilt after the devastation by the fire in 1870. The representative, classicist or eclectic ornamented, white buildings form the most unspoiled vernacular site of the region. The richness of this architecture, rough iron locks, door handles, window grids, painted traditional furniture, local embroidery, and colourful folk costumes reflects the flourishing period of Rimetea, that was reached by the second half of the 19th century. A few well preserved 18th-century miners’ houses and early and late 19th-century rural buildings also carry significant architectural value. In order to maintain the architectural heritage of Rimetea, the Transylvania Trust launched a conservation project in 1996, founded by the Budapest 5th District Municipality. As a result, a large number of historic buildings have already been restored.
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Dernièrement, dans une province de la France profonde, en sortant d’une voiture immatriculée en Hongrie, j’entendis derrière moi un « Jó napot » prononcé d’une manière inédite. Petite parenthèse. Est-ce vrai ou bien est-ce une illusion : il me semble que si l’on voit au sein d’une foule, dans le sillage de deux personnes avançant tranquillement les regards curieux se tourner, il y a fort à croire que les deux personnes en question sont en train de causer en hongrois. Ceux qui ne connaissent pas la langue, ceux-là s’étonnent à juste titre de cet idiome étrange et tendent l’oreille. Mais on constate aussi dans l’attitude attentive de certains curieux le fait que ces derniers, au contraire, connaissent la langue, mais ne s’attendaient pas à l’entendre et en même temps se réjouissent de cette brève rencontre, aussi inachevée qu’elle soit. Le Hongrois est à la fois le paradigme de l’émigré, et l’émigré improbable. À chacun sa Hongrie ; et l’on est ainsi toujours étonné d’en voir une autre surgir là où on ne l’attendait pas.
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Tout d’abord, je tiens à souligner que je me considère comme un soixante-huitard. Toute ma carrière intellectuelle et universitaire est marquée par le séjour et les études que j’ai effectués en France autour de cette époque. En tant que boursier du gouvernement français (dans le cadre du protocole d’échanges franco-hongrois), j’ai en effet vécu trois mois en Franche-Comté puis un mois à Paris entre novembre 1968 et mars 1969. Il est vrai que la grande vague de contestation étudiante était alors déjà passée, mais les « manifs » étaient encore fréquentes, tant à Besançon qu’à Paris, naturellement. Après avoir été inscrit aux cours universitaires de langue et littérature françaises à Besançon, je me suis inscrit à plusieurs cours de philosophie à Paris. Depuis des années, je souhaitais étudier en France, mais c’est par hasard que j’ai eu la chance d’y être précisément en 1968.
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Ma mère me lisait des contes populaires hongrois dans notre maison de banlieue parisienne. Quelques pages, puis c’était à moi d’enchaîner, pour apprendre à lire aussi dans l’autre langue. À nos étés appartenaient plus intimement d’autres séances de lecture, chez mon arrière grand-mère. Elle seule vivait encore (à part ma mère) sur cette branche de la famille. Des motifs ornementaux saturaient le tapis mural et les coussins du canapé-lit, dans l’unique pièce qui lui restait depuis la guerre, à l’angle de sa propre villa de Buda, bombardée par les alliés, reconstruite par d’autres puis redistribuée par l’État. Elle n’y chauffait ni les toilettes ni la cuisine, et se lavait à la bassine, d’émail blanc liséré de bleu, dans cette chambre-salon.
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Biranim riječima iz iskustva i spoznaja, iz doživljajno izražene zbilje ili posredništva, pjesnik odbija gubljenje pouzdanja, stalno se prirječuje s nadolazećim propalostima, nemalo duhovnim i tvarnim rasapima kako bi stvorio čist, kirurški uređen repetitorij glasanja. Nastajanje pjesme je prkos nepodnošljivome opadanju, jenjavanju smisla čime ona postaje “svojevrsna magija kojom se imenuju sveti predmeti“ (Auden).
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