Producerea ceramicii locale la Gurile Dunării în secolele I-IV p.Chr.
La production de céramique locale au Bouches de Danube dans les Ie-IVe siècle ap. J.-C.
Author(s): Victor Heinrich BaumannSubject(s): Archaeology
Published by: Institutul de Cercetari Eco-Muzeale Tulcea - Institutul de Istorie si Arheologie
Keywords: epoca romană; Gurile Dunării; ceramica romană; ceramica autohtonă; l’époque romaine; les Bouches du Danube; la céramique romaine; la céramique autochtone.
Summary/Abstract: En raison de la complexité des problèmes posés par la domination romaine à l’embouchure du Danube, la permanence et la continuité de la population autochtone restent les facteurs sine qua none dans la compréhension du phénomène de la romanisation. Dans le contexte des recherches concernant l’évolution de la culture matérielle de la population autochtone de la zone septentrionale de la Mésie Inférieure, les observations et les études sur la production de céramique présentent un intérêt à part. La céramique locale comprend tous les produits de tradition autochtone, modelés à la main ou au tour et les produits de la céramique romaine habituelle, qui, selon la qualité de la pâte, le dégraissant et la couleur, révèlent l’existence des centres locaux de façonnage. Exclusivement géto-dace, la céramique modelée à la main se remarque par l’utilisation d’une technique traditionnelle pour la préparation de la pâte. Celle-ci est composée de tessons pilés ou de petits cailloux. La cuisson insuffisante donne aux récipients une couleur spécifique, allant du maron-foncé au brun rougeâtre jusqu’au rouge brique. Il y a des vases qui présentent des surfaces irrégulières quelquefois déformées ; mais, généralement les parois extérieures sont exécutées avec soin, enduites d’une couche fine de glaise, parfois lustrées. Sous l’influence de la poterie de l’époque romaine, la céramique confectionnée au tour, de tradition autochtone, se distingue par la qualité de la pâte, ayant dans sa composition du sable et de petits cailloux et par les formes qui présentent de nouveaux éléments ; le plus souvent, il y a un rapport d’interdépendance entre la qualité de la pâte et la forme du vase. En ce qui concerne ce type de vases, confectionnés au tour, on observe une tendance à emprunter des éléments de la technique et de la forme autochtone. Cette tendance est plus évidente sur les boc grises. La pâte fine, la cuisson uniforme, l’élégance du profil rappellent l’époque de l’épanouissement de la civilisation Gète du Ier siècle de n.è. Dans la deuxième moitié du IIème siècle et la première moitié du IIIème siècle les formes céramiques rencontrées dans la zone des Bouches du Danube présentent un caractère hybride qui annonce la céramique grise du IVème siècle très répandue sur le territoire de la Roumanie. Nous avons essayés d’encadrer dans la céramique romaine d’origine locale, la vaisselle, le matériel tégulaire, les amphores et le matériel exécuté au moule, selon la qualité et la composition de la pâte. Nous avons inclus dans la catégorie « importation », la céramique fine provenant des centres déjà connus. Sans exclure la possibilité que certains produits considérés importés soient confectionnés dans les autres centres de la Mésie Inférieure, on considère que cette division correspond en général, aux réalités historiques. Une grande quantité de céramique romaine, mise au jour dans les fouilles effectuées au Nord de la Dobroudja, se remarque, soit par une argile dense, sa
Journal: Peuce (Serie Nouă) - Studii şi cercetari de istorie şi arheologie
- Issue Year: VII/2009
- Issue No: 7
- Page Range: 193-216
- Page Count: 24
- Language: Romanian