The Accidental Theme: Jonathan Coe, The Accidental Woman
Peut-être Jonathan Coe échappe à l’étiquette Desperado (pour ne plus utiliser le mot «postmoderniste») par sa technique romanesque, mais il est né et il a grandi ayant la peur distopique de tous les auteurs Desperado – que l’Apocalypse vienne. Même si les priorités narratives de Coe n’ont rien de commun avec le récit conventionnel, avec le modèle chronologique classique (passé-présent-futur), son but principal est de plaire au lecteur. S’il a quelque chose à dire – et il nous communique toujours l’effroi que l’espèce disparaisse – alors sans doute il va trouver ses outils. Dans son premier roman, The Accidental Woman, lui a semblé que le roman «bavard» est la voie à suivre. Peut-être ne pas la seule voie, peut-être ni même une nouvelle voie (même si il y a peu de personnes qui l’ont abordée si passionnément), mais certainement Coe suit cette voie à l’intention ferme de quitter la littérature Desperado et de découvrir une littérature non-nommée encore, non-analysée et à peine perçue. Jonathan Coe a un seul Dieu : le changement.
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