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The article offers a survey of the activities of the associations for friendship between Bulgarians and Greeks in Bulgaria in the last decades. These associations are viewed as a contemporary form of mutual cultural communication between the two peoples and the meaning of the two communities as a “bridge” between Bulgaria and Greece is highlighted. The study focuses on the present condition of these processes and on the impact of the COVID-19 pandemic on them. It examines concrete examples of changes in the activities of the associations in Sofia, which are indicative for the life of the communities with Greek self-identification in Bulgaria in the pandemic situation.
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Scientific life, conference report
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This article is dedicated to the fortieth anniversary of the founding of the Bulgarian Folklore Journal. The reflections on the Journal which are discussed here are made in the context of the political and sociocultural development of Bulgaria, as well as in the context of national and international traditions in the study of folklore. At the same time, these reflections address changes in scientific paradigms and theoretical approaches, the problems of the existing boundaries between disciplines, the re-definition of scientific scope and newly defined fields of research. The interdisciplinary nature of the Journal, the development of its scientific profile, and its transformation into a journal for scholarly research in the field of folklore studies, ethnology and anthropology in the 1990s are given special attention. Editorial politics and practices, as well as different aspects of its theoretical sensibility and applied aims are traced. The place of the Journal among Bulgarian humanities periodicals and its international visibility are also highlighted.
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This paper represents a continuation of previous publications: “The Musical Instruments in the Early Vernacular Translations of the Psalms. Collective Research” (Museikon, 3, 2019, p. 67-140—hereafter abbreviated as Musical Instruments 2019); “The Musical Instruments in the Early Vernacular Translations of the Psalms (2): Collective Research” (Museikon, 4, 2020, p. 257-302—hereafter ab-breviated as Musical Instruments 2020); and “The Musical Instruments in the Early Vernacular Trans-lations of the Psalms (4): Collective Research” (Museikon, 5, 2019, p. 91-107—hereafter abbreviated as Musical Instruments 2021). The current paper represents the finalisation of this group of articles.
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Cet article se propose d’étudier, dans leur contexte, différents accessoires ecclésiastiques russes, tels que des épitaphes, des vêtements de prêtres et des objets eucharistiques, qui se trouvent dans les églises et dans les monastères de la préfecture de Réthymnon - district passé sous le contrôle russe entre 1897 et 1909 - et qui datent de l’époque de l’Autonomie Crétoise (1898-1913). A la lumière des relations entre la Russie et les institutions socio-politiques crétoises; en tenant compte du fait que la Russie n’entretenait pas, avec cette île, des liens commerciaux aussi développés qu’avec les autres secteurs de la Grèce, l’auteure s’intéresse aux mécanismes de transfert et d’acquisition d’objets liturgiques russes, ainsi qu’à la reconstitution d’une cartographie. Aussi, les découvertes sont-elles étudiées dans le contexte des stratégies politiques - clés du soi-disant « soft power » déployé par la Russie impériale pour asseoir son pouvoir dans la région - employées afin de préserver et soutenir l’orthodoxie contre la propagande catholique et protestante.
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L’article explore un aspect peu étudié de la réception de l’art religieux russe par les communautés orthodoxes balkaniques du xixe siècle: l’image de la Russie et de ses peuples, que les moines collectant les aumônes (zeteia) avaient relayée, à leur retour, dans leurs monastères d’origine et/ou aux communautés environnantes. L’objectif principal des voyages entrepris par ces moines était de convertir une partie considérable de dons et bénéfices collectés en une variété d’objets ecclésiastiques précieux et/ou revêtements d’icônes. La présente étude analyse trois récits différents de deux de ces voyages, effectués dans les années 1860 et au début des années 1890 par des moines athonites. Elle explore également deux approches dans cette collecte d’aumônes (traditionnelle vs entrepreneuriale) et la manière dont le regard porté par les voyageurs en question sur la société russe, ses institutions religieuses, ses moeurs et ses habitudes, a pu en être affecté.
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Au xviiie siècle, des peintres ukrainiens et serbes formés à l’école d’art de la Laure de Kyïv-Petchersk ont inauguré le processus de changement de la peinture religieuse serbe qui, dans la région administrée par le siège métropolitain de Karlovci, est passée d’un style ‘traditionnel’ (ou ‘manière post-byzantine’) à un style plus ‘occidental’ (‘baroque’). À première vue, il pourrait sembler inhabituel que les influences occidentales décisives pour la peinture serbe du xviiie siècle ne soient pas arrivées directement de l’Occident – à savoir de Vienne, l’un des principaux centres de l’art baroque européen et capitale de l’empire dont le territoire englobait le métropolitain de Karlovci -, mais de l’espace artistique ukrainien, déjà ‘occidentalisé’ par les courants venus de la Laure de Kyïv-Petchersk. Vers le milieu du xviiie siècle, cette Laure de Kyïv-Petchersk et son Académie de théologie étaient devenus des soutiens religieux solides et fiables pour l’Orthodoxie, sous la protection politique du tsar de Russie, et promouvaient la science théologique, peut-être la plus forte de la sphère orthodoxe de l’époque. En conséquence, l’Académie de théologie de Kyïv avait commencé à occuper une place de plus en plus importante dans la topographie chrétienne de l’Europe de l’Est. Cette école accueillait des étudiants de toute l’Ukraine et de la Russie, mais aussi des Biélorusses, des Polonais, des Lituaniens et des Serbes. Au xviiie siècle, sur une période de trente ans, 28 Serbes ont reçu une éducation à l’Académie de théologie de Kyïv. De même, au milieu du xviiie siècle, des missionnaires de Kiev rejoignent la communauté de Karlovci, sur invitation des dignitaires de l’Église serbe, en apportent avec eux une aide spirituelle indispensable. L’arrivée dans la commu-nauté de Karlovci des premiers enseignants, peintres, livres et icônes en provenance de Kiev, est marquée aussi par l’arrivée de certains modèles politiques russes. Dans les rangs des intellectuels, plusieurs peintres serbes ont été formés à Kyïv, dont les principaux représentants de la première vague d’européanisation dans la peinture serbe: Dimitrije Bačević et Stefan Tenecki. Le moment décisif pour l’ouverture de la peinture serbe à la peinture kyïvienne occidentalisée s’est produit grâce à l’initiative du patriarche Arsenije iv Jovanović Šakabenta (1725-1748). En effet, en 1743, ce patriarche avait officiellement interdit, dans une lettre circulaire, le travail de tous les soi-disant peintres d’icônes inexpérimentés et non éduqués qui travaillaient à l’ancienne. C’est à cette époque qu’il avait fait appelé à sa cour l’Ukrainien Jov Vasilijevič (vers 1700-après 1760), un maître qui allait donner une nouvelle forme aux courants de l’art serbe. La lettre mentionnée du patriarche Šakabenta indique que les peintres serbes de Karlovci pouvaient apprendre le métier auprès de son peintre de cour autour duquel, semblerait-il, s’était formé la première école de peinture jamais fondée dans le milieu culturel serbe. À travers cette école, le maître Jov Vasilijevič et ses collaborateurs allaient exercer une influence décisive sur toute la génération des peintres (civiques) serbes – ainsi qu’en témoigne l’abandon de l’ancienne manière. L’in-fluence culturelle et artistique ukrainienne dans le siège métropolitain de Karlovci a perduré des années 1720 aux années 1760. Durant cette période, tous les éléments occidentaux ont, sans doute, dû être soumis à la super-vision des théologiens orthodoxes orientaux de Kyïv. Dans la seconde moitié du xviiie siècle, plus précisément à partir de la huitième décennie, les liens culturels et spirituels ukrainiens-serbes ont commencé à s’affaiblir en raison du déclin des liens politiques russes-serbes. Avec le déclin de la sphère artistique de Kyïv, les modèles artistiques et culturels en provenance directe de Vienne se sont alors renforcés. À partir de cette époque, c’est l’Académie de Vienne qui était destinée à former les peintres serbes, apportant dans leur pays des éléments occidentaux et le style de la peinture autrichienne.
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Le Musée Ethnographique de Budapest conserve une icône en mauvais état qui provient de Patakófalu (Stara Stuzhytsya), plus précisément de l’éparchie de Moukatchevo. Sur l’une des faces se trouve une repré-sentation Éléousa de la Mère de Dieu, un type iconographique qui était extrêmement populaire dans le sud de la Pologne – de même qu’en Hongrie – à partir du dernier quart du xviie siècle. Certaines icônes appartenant à ce type étaient même considérées comme étant miraculeuses. Associée à une certaine signification, la Mère de Dieu était peinte pour demander la protection contre le danger et les souffrances futures. Sur l’autre face de l’icône se trouve une scène de la Crucifixion avec des personnages demandant l’intercession, dont un homme portant le costume d’un noble et sa famille. L’inscription votive en ruthène a été transcrite sur le fond de la scène. La signature du peintre permet d’identifier Stefan Wiszeński de Sądowa Wisznia. Dans le présent arti-cle, une photographie conservée au Musée National de Lviv, ainsi que des urbaria, permettent de déchiffrer l’inscription et de comprendre les circonstances de la commande.
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L’article nous présente la manière dont trois histoires, avec des finalités très différentes, s’avèrent en réalité interconnectées. La première histoire est celle de saint Antoine Petchersky (xe-xie siècle), père du monachisme russe et fondateur de la Laure des Grottes de Kyïv; la deuxième concerne un monastère du Mont Athos, où ce saint aurait vécu pendant un certain temps au xie siècle; la troisième nous parle d’un objet qu’il aurait porté. La présente étude permet d’explorer la rivalité entre Grecs et Russes au Mont Athos dans la seconde moitié du xixe siècle. Elle permet également d’interroger la question des ‘faux’ objets et la pertinence culturelle de ces derniers.
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Au cours de la première moitié du xviiie siècle, les réformes de l’Église Orthodoxe Serbe de Hongrie se reflètent aussi dans la peinture des églises. L’établissement de liens étroits avec le Patriarcat de Moscou et la Laure des Grottes de Kyïv-Petchersk a augmenté l’influence russo-ukrainienne dans le siège métropolitain de Karlovci. On constate un éloignement de plus en plus prononcé face à l’iconographie traditionnelle et une ac-ceptation des reformes connues dans la peinture baroque ukrainienne. Le moment décisif est représenté par l’arrivée du peintre ukrainien Jov Vasilijevič en 1742. Avec le soutien du patriarche Arsenije iv, Vasilijevič fonde une école de peinture à Sremski Karlovci. Par décision du patriarche, cette école devient obligatoire pour tous les peintres d’icônes du siège métropolitain. Un décret scelle l’entrée des nouvelles modes d’expression artis-tique dans l’art ecclésiastique. Jov Vasilijevič exécute plusieurs oeuvres importantes. Il peint les iconostases des monastères de Krušedol et Bodjani; il réalise des peintures pour le patriarche; il forme plusieurs élèves qui con-tinueront à répandre cette influence de la peinture baroque ukrainienne. L’article se propose d’étudier ce style de peinture, devenu une véritable norme dans l’art religieux du siège métropolitain de Karlovci dans les années 1740-1770.
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L’article présente une série d’icônes et d’objets liturgiques provenant du trésor du monastère Rakovica à Belgrade, en Serbie. Plusieurs exemples, datant de différentes périodes, témoignent de l’influence culturelle russe sur le milieu local serbe. Le monastère possède six icônes peintes dans le Palais des Armures du Kremlin à Moscou vers la fin du xviie siècle. Ces icônes, qui comptent parmi les témoins conservés les plus anciens, nous renseignent sur les relations serbo-russes au sein de la vie religieuse de Belgrade. D’innombrables guerres ont jalonné l’existence du monastère Rakovica, ce qui explique que le trésor soit aujourd’hui relativement modeste. Il comprend, par exemple, quelques icônes russes des xixe et xxe siècles, principalement des artefacts produits en série, sans valeur artistique significative. Toutefois, les revêtements en argent de trois de ces icônes nécessitent une analyse approfondie. Aussi, le trésor comprend-il plusieurs livres liturgiques imprimés à Moscou ou dans la Laure des Grottes de Kyïv, de même que deux objets liturgiques.
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The Ethnographic Collection, today a part of SASA Archives, was initiated by Stojan Novaković in order to continue Vuk Karadžić’s work on collecting folklore. The goal of the Academy was to get the material collected, systematized and published, and the task of collecting was entrusted to individuals, such as teachers and priests, who lived among the people and were literate enough to record various forms of folklore. The questionnaires they used were intended for ethnographic and anthropogeographic research, which means that there were no clear instructions for recording folk tales. In this paper, I use the term textualization (after Lauri Honko), defined here as secondary, because it refers to the representation of the written (rather than spontaneous oral) text, in order to point out different models/strategies of recording folk tales used by collectors in the last decades of the 19th and first decades of the 20th century. Depending on their position, recording of the folklore material was sometimes influenced by ethnography or dialectology, considering that the mentioned disciplines were on their rise, while the literary model appears as a regional distinction.
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The text explores the digital and documental traces of the journalist Bojan Petrov's on-air legacy, mainly left by his satirical column Fatherland Radio Review. The review was last broadcast on the Politically INcorrect show on the Horizont channel, BNR. There the review was broadcast 7 times from the creation of the programme until the death of its author, but it has a background in previous similar programmes.The analysis traces the problems of the genre definition of fun. Despite the immutable structure of the column and the original approach of the author, inexplicably different interpretations of Petrov's satire lead to its neglect and disappearance.
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The 2003 Convention and Its Implementation in Bulgaria
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The Histories and Film Festival in Râşnov (FFIR—Festiva-lul de Film și Istorii la Râşnov) held its fifteenth edition from 18 to 27 August 2023. ‘Radicalisation’ was the main theme of the festival, namely the fact that “our society seems less and less open to balanced dialogue; everyone defends and imposes their own truth and nuances dis-appear.” Museikon organised a debate on the topic ‘Con-temporary votive depictions—from Stephen the Great to the ktetors of our days’ (Tablouri votive contemporane – de la Ștefan cel Mare la ctitorii de azi) in the Old Church of Râşnov (dedicated to Saint Nicholas), on Wednesday 23 August 2023.
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